Bungô Stray Dogs – Tome 19

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Sigma se voit sauver la vie in extremis par Gogol, qui décide de lui prêter main forte pour tuer son meilleur ami, Dostoïevski…
Pendant ce temps, les membres de l’Agence des Détectives armés, tous pris au piège des filets de Kamui, le chef des Cinq Anges déchus, voient leur destin s’illuminer avec l’arrivée d’une aide inattendue… L’heure de la revanche va-t-elle enfin sonner pour les protecteurs de la justice ?

Barre-de-séparation

Après un dix-huitième tome dans lequel on voyait la fin du Casino céleste de Sigma, je pensais qu’on en verrait les conséquences directes. Mais ce n’est pas le cas puisque celui-ci s’attache à nous montrer la reconstruction des Détectives armés et autant dire que c’était loin d’être gagné tant l’Agence se trouvait en piteux état.

Il s’agit donc de remettre Ranpo sur le devant de la scène et alors que c’est Dazai que je pensais être le grand cerveau du groupe, il montre une intelligence diabolique pour réussir à retourner la situation très compliquée en cours. Pour un personnage qui avait tendance à m’agacer dans ses premières apparitions, il est devenu quelqu’un que j’ai fini par apprécier même si il parle toujours beaucoup trop à mon goût.
Il regroupe les membres dispersés et prisonniers, il retourne l’avis de la police et il mène l’enquête sur le mystérieux Kamui, le chef des Anges déchus, le tout avec l’aide du toujours très chou Poe.

On est donc dans un tome que j’ai trouvé très prenant, sans bataille mais avec beaucoup de réflexions, un tome sans Mafia Portuaire, des Anges déchus en retrait, des Chiens de Garde qui n’agissent quasiment pas à l’exception de leur leader Ôchi Fukuchi, mais plutôt une mise en avant de la politique internationale, quelque chose que je ne pensais pas vraiment voir intervenir dans ce manga qui, jusque là, malgré l’intervention d’écrivains étrangers, était quand même très japono-centré.

Ce tome, dans lequel une énorme révélation est faite, est sans doute un peu moins mouvementé que d’autres. Mais il remet en cause beaucoup de certitudes sur lesquelles les personnages s’appuyaient jusque là, il redistribue complètement les forces en présence, et il annonce une très belle opposition pour le prochain volume que j’ai hâte de voir arriver.
La situation est certes très compliquée, mais après beaucoup de difficultés, j’ai cette fois vraiment l’espoir que les choses s’améliorent enfin.
Petit moment futile pour la couverture qui est particulièrement splendide et qui, en ne mettant pas un personnage unique en valeur, réussit parfaitement à retranscrire l’ambiance générale. C’est ensemble que l’Agence peut s’en sortir, en utilisant le meilleur de chacun de ses membres.

Bungô stray dogs – Tome 19
Kafka Asagiri et Harukawa 35
Ototo

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