L’ancien mercenaire Hadrian Blackwater se lance dans une aventure en haute mer pour trouver le véritable héritier de Novron, mais se retrouve à voyager dans un passé qu’il espérait laisser derrière lui pour toujours. Royce Melborn ne connaît que trop bien la folie de défier le rusé et impitoyable Merrick Marius qui se dresse sur le chemin d’Hadrian et rejoint son ex-partenaire pour une dernière mission.
Pendant ce temps, la princesse Arista se lance dans sa propre quête pour trouver l’héritier, ce qui la mène au cœur même de l’empire novronien nouvellement formé, qui lutte contre les agressions extérieures tout en essayant de contrôler sa propre héritière à moitié folle.
Ma lecture du tome précédent datant maintenant d’il y a plus de 3 ans, j’ai un peu ramé pour me remettre en tête la situation politique, d’autant plus qu’il s’agissait d’un moment assez charnière de l’histoire.
Mais après quelques tâtonnements, je me suis bien remise en tête l’intrigue qui démarre d’ailleurs sur des chapeaux de roue avec l’assassinat, par Merrick, du mage Esrahaddon, ce qui m’a un brin choquée tant j’étais habituée à la présence de l’huluberlu dans les parages.
Mais ce qui m’a surtout plu, c’est la reformation très rapide de Riyria, malgré tous leurs discours sur le fait qu’ils étaient à la retraite, parce que ça m’avait un petit peu manqué dans le troisième tome. Hadrian et Royce s’embarquent très vite en direction d’Aquesta, la place impériale, pour tenter de comprendre ce que l’Empire mijote. Et puis Hadrian est quand même censé être le protecteur du vrai Empereur et j’ai trouvé super chouki qu’il balance directement à son pote qu’il s’agit de Degan Gaunt, le chef des nationalistes, actuellement prisonnier de Merrick qui est décidément un personnage incontournable, au lieu de garder le secret trop longtemps.
Mais pour l’instant, notre duo de folie a d’autres occupations que d’aller s’occuper de Degan puisqu’ils partent faire du bateau pour découvrir ce que manigance Merrick à l’autre bout du continent.
Les aventures maritimes, c’est pas vraiment mon fort, et en plus j’y ai déjà eu droit dans une autre de mes lectures de cette année, le deuxième tome des Salauds Gentilshommes où je trouvais que c’était plus intéressant. Là, j’en ai rapidement eu marre, j’ai parfois eu l’impression de me trouver dans un manuel de navigation et il y a surtout énormément de nouveaux personnages à intégrer dont je me suis empressée de mélanger les noms. Comme en plus ils meurent à la pelle, c’est compliqué de s’attacher à eux ou de leur trouver une utilité plus importante que celle d’être de la chair à canon.
Mais les aventures maritimes sont tout de même rythmées et pleines de rebondissements et aboutissent surtout au départ d’un nouveau périple, dans la jungle cette fois, que j’ai trouvé autrement plus intriguant puisqu’on y croise un peuple un peu oublié et on finit par obtenir des informations sur le passé d’Hadrian, avant de terminer par un affrontement au sommet contre une tribu un brin sauvage qui veut dépecer les quelques survivants.
Et pendant ce temps, du côté d’Aquesta, c’est Arista qui arrive en ville pour tenter de remonter la trace de Degan afin qu’il lui permette de retrouver la Corne de Gylindora. Cette intrigue là semble parfois un peu inutilement étirée mais c’est agréable de voir que Thrace reprend petit à petit pied avec ce qu’il se passe autour d’elle et les manigances politiques me plaisent toujours autant.
Je continue quand même à me demander si certains des petits personnages qui gravitent autour de l’Impératrice ne pourrait pas être autre chose que ce qu’il semble être, notamment Nimbus, celui choisi pour être maitre des protocoles et qui sort un peu de nulle part.
Et quand on voit les dernières pages qui montrent encore une fois à quel point Merrick est un personnage qui anticipe absolument tout, ça ne m’étonnerait absolument pas tellement je suis super énervée de trouver un personnage méchant autant absolument génial et malin.
Les Révélations de Riyria – Tome 4 : Tempête d’émeraude
Michael J. Sullivan
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