Absynthe – Tome 2 : Les cieux étaient de cendres

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Vingt et un jours.

Dans un monde ravagé par le feu et sombrant peu à peu dans la folie, Cavalo a reçu un ultimatum de l’homme mystérieux connu sous le nom de Patrick : rendre Lucas aux Dead Rabbits, ou la ville de Cottonwood et ses habitants seront annihilés.
Car Lucas porte un secret gravé à même la peau qui pourrait altérer à tout jamais le cours des événements. Et Cavalo doit décider si cela vaut ou non la peine de mourir pour ce secret, tout en luttant contre son attirance grandissante pour le psychopathe muet.

Vingt et un jours.

Cavalo a vingt et un jours pour se préparer à la guerre. Vingt et un jours pour s’accrocher aux fragments épars de sa santé mentale. Vingt et un jours pour convaincre les habitants de Cottonwood de se rebeller et de se battre. Vingt et un jours pour percer le mystère des marques qui recouvrent Lucas.
Un mystère qui se résume à un simple mot, un endroit chargé d’un pouvoir incommensurable : Dworshak.

Barre-de-séparation

Après un premier tome déjà excellent, le niveau monte encore d’un cran pour ce deuxième volet où tous les personnages se retrouvent en danger et remettent en cause leurs certitudes.

Cavalo et Lucas doivent faire un choix, la ville de Cottenwood est en danger à cause du jeune homme et Patrick leur a donné un ultimatum.
Lucas doit revenir vers lui ou bien tout le monde mourra.
Ce choix à faire déchire les habitants, aucune aide n’est à attendre de l’extérieur et il faut qu’ils apprennent à devenir solidaires face à la menace grandissante des Dead Rabbits et des Deadlands qui s’étendent.

L’univers post apocalyptique s’étend vers Dworshak, ce mystérieux endroit dont Patrick cherche à prendre le contrôle et le rythme s’accélère avec de nombreux combats, plus seulement pour leur survie mais aussi pour empêcher cet homme de détruire le monde.

Tout commencerait par Dworshak. Tout finirait par les flammes. Comme toujours.

Les personnages sont toujours autant prenants, le roman tient sur leurs épaules, sur celles de Cavalo, qui s’ouvre peu à peu au contact de Lucas et qui se retrouve à assumer des responsabilités dont il ne voulait surtout pas, sur celles de Lucas, petit bonhomme qui a toujours connu l’horreur, mais également sur celles de SIRS, et je n’aurais jamais pensé m’attacher un jour autant à un robot.
Tout ce petit monde est constamment à la limite, on se demande tout le temps dans quel état se trouve leur santé mentale et si les abeilles qui hurlent dans leur tête n’ont pas gagné le combat.
Mais c’est ensemble qu’ils arrivent à s’en sortir, ensemble qu’ils arrivent à repousser leurs limites et à aller encore plus loin.

Parce qu’il semblerait que tu aies commencé à vivre, James. Même s’il t’aura fallu attendre ta mort imminente pour ce faire.

J’ai été très touchée par cette histoire qui a été un de mes plus gros coups de cœur de l’année 2017, avec son style si particulier qui m’a embarqué du début à la fin.

T.J. Klune avait à l’origine construit cette saga pour en faire quatre tomes, tout au long d’une année. On peut le sentir un peu dans la conclusion, avec cette idée qu’il existe encore d’autres dangers plus loin, mais l’histoire se termine ici, avec une fin dans la logique même de tout ce qui avait été écrit précédemment.
Et c’est juste parfait.

Un homme grand et puissant avait dit autrefois qu’un jour viendrait où quelqu’un se lèverait, se lèverait et lutterait contre le mal.

Absynthe – Tome 2 : Les cieux étaient de cendres
T.J. Klune
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