A comme Apocalypse

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Eli Glinn participe à une expédition chargée de convoyer une météorite géante tombée au Cap Horn.
Avant que celle-ci ne disparaisse dans le naufrage du navire qui la transportait, Glinn a découvert que c’est une graine extraterrestre, qui depuis a germé pour donner naissance à un arbre gigantesque, intelligent et carnivore.
Il fait appel à Gideon Crew pour tenter de sauver l’humanité.

Merci à Babelio et J’ai Lu pour ce partenariat.

Barre-de-séparation

Dans la postface de ce livre, Preston et Child expliquent qu’ils ont voulu donner une suite à l’un de leur précédent ouvrage, Ice Limit.
Si vous vous rappelez ma critique sur le dernier tome de cette série sur Gideon Crew, je vous avais d’ailleurs parlé de ce personnage d’Eli Glenn que j’avais rencontré dans un livre concernant Pendergast mais qui avait été blessé lors d’une aventure précédente.

Les auteurs sont donc allés encore plus loin mais en voulant garder aux lecteurs la possibilité de prendre le train en marche.
Du coup, s’il est préférable d’avoir lu les précédents tomes de Gideon Crew, Ice Limit est lui expliqué au fur et à mesure des pages et j’ai pu très bien suivre alors que je ne le connaissais pas.

L’EEC semble enfin décidée à abattre toutes ses cartes et Eli Glenn va chercher Gideon Crew dans ses montagnes pour ce qui pourrait être sa plus importante mission.
Au fond de l’Océan Austral, une graine extraterrestre est en train de germer et il va être charger de la détruire.

Mon principal problème avec Gideon jusque là était sa propension à faire tomber toutes les filles, et pas seulement les plus  intéressantes. Autant dire que la présence d’un énième personnage féminin, tout aussi interchangeable que les précédents, a juste réussi à m’agacer.
Mais cette aventure tourne vite en eau de boudin et c’est tant mieux car il y a d’autres choses à s’occuper.

Aux côtés de Gideon, on retrouve les habituels Eli et Manuel. Si tous les reproches adressés à Glinn semblent plus ou moins justifiés, je ne comprends pas pourquoi tout le monde s’acharne autant sur Garza. Certes, il manque un brin d’originalité et d’imagination mais c’est un personnage solide sur lequel on peut toujours compter et la méfiance qu’il inspire à Gideon me semble peu justifiée.

Le plus intéressant c’est tout de même l’arrivée de Sam MacFarlane, chasseur de météorites de son état, qui vient voler la vedette à Gideon tant il est imaginatif et intéressant. Et puis je ne peux pas m’empêcher d’avoir eu un petit coup de cœur pour Prothero, le spécialiste en acoustique, mais c’est parce que je ne résiste pas aux grincheux ronchons.

Plein de suspense, de rebondissements mais aussi d’émotions et d’inventivité, ce quatrième tome donne clairement l’impression d’être celui que les auteurs voulaient écrire pour boucler quelque chose d’inachevé dans leurs ouvrages précédents.
Du coup, je me demande comment ils vont faire pour rebondir par la suite tant la mission principale de l’EEC semble désormais terminée.

A comme Apocalypse
Preston et Child
J’ai Lu

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