Tant qu’il le faudra – Tome 2

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Les fêtes de fin d’année s’achèvent et les membres de HoMag vont avoir du pain sur la planche ! En effet, la soirée anniversaire approche à grands pas et va leur demander beaucoup de préparatifs.
Hélas, tous n’ont pas le cœur à l’ouvrage : Harry est tiraillé entre son envie de vivre une nouvelle histoire d’amour et sa peur d’être blessé. Romane va devoir affronter une épreuve tant redoutée. Pour Min-Jae, HoMag n’est pas toujours une priorité. Léo, quant à lui, a bien du mal à se faire accepter en tant que président légitime de l’association.
Entre amour, études, travail et autres réalités du quotidien, la vie n’est pas toujours simple, pour celles et ceux qui ne rentrent pas dans le moule d’une société trop formatée.

Barre-de-séparation

J’ai démarré mon année 2021 avec le premier tome de cette saga et j’attendais avec impatience de pouvoir découvrir le second qui couvre le deuxième trimestre de l’histoire des membres d’HoMag, cette association qui publie un magazine autour de thématiques LGBT+.

Il y a deux gros évènements en point d’orgue, la soirée Kings et Queens et surtout l’anniversaire des 10 ans de l’association (mais avec aussi tout plein d’autres actions qui rendent le roman très vivant grâce aux Olympes, au Printemps des Asso, et même le Championnat d’Europe de patinage), le tout en suivant toujours les aventures personnelles des uns et des autres, que ce soit dans leur famille ou dans leurs relations amoureuses.

Si le premier tome se concentrait sur Prudence, David, Ina et Jade, celui-ci multiplie les ponts de vue et je trouve que c’est une idée absolument géniale tant il permet de comprendre des personnages qui m’étaient jusque là un peu indifférents. Si j’avais bien vu le potentiel de Galahad qui se déploie complètement, j’étais par contre complètement passée à côté de Romane et elle a un développement énorme. Vivre avec elle ce qu’elle traverse m’a permis de revoir complètement mon impression sur elle et elle a d’ailleurs fait une remontée fulgurante dans mon classement de mes personnages préférés (dans lequel David est toujours tout en haut et Max tellement bas qu’on ne le voit plus).
Sen aussi s’ouvre un peu à nous et grâce à iel on peut comprendre cette difficulté du coming-out permanent à travers Prudence, qui est toujours un peu maladroite, mais que je trouve très représentative d’un lectorat « informé mais pas trop » et qui continue de poser des questions.

Je trouve que ce tome arrive à être encore plus inclusif que le premier et ça se passe très naturellement puisque les membres de l’association élargissent encore leurs discussions sur les personnages racisés et les violences policières, la séropositivité, les thérapies de conversion, mais aussi la notion d’étiquettes (sur laquelle je ne suis pas toujours d’accord mais chacun a bien le droit d’avoir son avis) mais surtout sur le vocabulaire et là je dis un grand OUI.

On en est dans quelque chose d’à la fois très doudou, avec des personnages auxquels on s’attache, mais qui est très réaliste et qui ne cache pas les difficultés traversées par chacun.
J’ai maintenant très hâte de découvrir la conclusion mais en même temps, je n’ai absolument pas envie de dire adieu à mes petits chouchous.

HoMag, c’est aussi de la convivialité. L’occasion de passer du temps avec des personnes que nous n’aurions sans doute jamais rencontrées autrement. Des personnes que peut-être nous ne reverrons jamais une fois que nous aurons quitté l’association, mais avec qui, sur le moment, nous avons passé des bons moments. En toute insouciance. A la table d’un café.

Tant qu’il le faudra – Tome 2
Cordélia
Akata

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