Obie Koul – Tome 1 : Un week-end sur deux chez mon père

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Mia vit sur terre, Elzeki est extraterrestre. Mia a été enlevée par Elzeki lors d’une mission d’exploration. Ils se sont aimés, puis séparés. De leur amour hétéroplanétaire est né un fils, Obie. À 12 ans, l’adolescent ne sait toujours rien des origines de son père. Lorsque ses parents lui expliquent enfin la vérité, il n’en revient pas. Dorénavant, il va devoir passer un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires sur une autre planète…
Trop cool!

Barre-de-séparation

Comme chaque année, j’ai récupéré quelques bandes dessinées à l’occasion de l’opération 48HBD et le premier tome de Obie Koul en faisait partie.
Et autant le dire par avance, ça n’a pas été un succès fou.
Le rythme est bizarre, avec l’arrivée d’Obie et sa mère, prof de maths, dans un nouveau collège. L’emménagement à peine effectué, ils se font voler leurs affaires encore dans le camion mais récupère tout en se servant d’un bidule volant que le père du gamin (disparu aussi vite qu’il était apparu) a installé. Tout flotte dans les airs, les voisins sont aux fenêtres mais, le lendemain, tout le monde a tout oublié.
Au collège, Obie se retrouve pris entre deux bandes mais a des réactions complètement saugrenues, et les gamins sortent des canifs pour lui trancher la gorge alors qu’il ne leur a rien fait.

Et voilà le père qui revient, on apprend qu’il est un extraterrestre qui a enlevé sa mère mais qu’ils n’ont pas pu rester ensemble car les relations interplanétaires sont interdites. Tant pis, il emmène quand même le gamin avec lui pour passer le week-end et à peine arrivé sur Oxythol, Obie découvre qu’il a une destinée extraordinaire et que la planète voisine est en guerre contre eux.

Bref, ça va beaucoup trop vite, les personnages n’ont pas le temps d’exister, j’ai trouvé tout beaucoup trop surréaliste et les personnages pas du tout attachants. L’histoire peut être intéressante mais son déroulé est totalement saugrenu, personne ne donnant l’impression d’avoir réfléchi à ce qu’il fait vraiment. Il est possible que ça plaise à un lectorat plus jeune, qui est celui visé, mais moi je suis passée complètement à côté.

Obie Koul – Tome 1 : Un week-end sur deux chez mon père
Pierre Makyo et Alessia Buffolo
Kennes

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