The Irregulars

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Dans le Londres de l’époque victorienne, Bea, Jessie, Billy, Spike et Leopold sont des adolescents vivant dans des rues aux alentours de Baker Street. Connus sous le nom des Irréguliers de Baker Street, ils travaillent pour le docteur Watson afin de résoudre des crimes de plus en plus surnaturels.

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Les Irréguliers de Baker Street, dans le canon holmésien, c’est une bande de gamins des rues qui viennent quelques fois en aide à Sherlock Holmes quand il mène certaines de ses enquêtes.
Ca c’est pour la théorie.

En pratique, ici, on a une bande de grands adolescents qui vivent dans les quartiers moches londoniens et qui sont recrutés par le Docteur Watson pour lui filer un coup de main.
On a Bea, la chef du groupe, Jessie, la rêveuse qui a un pouvoir, Billy le cogneur et Spike, le filou au grand cœur. Ces quatre là sont rejoints par Leo, un des multiples fils de la reine d’Angleterre qui aime fuguer la nuit pour découvrir la vraie vie et qui est hémophile même si cette maladie n’aura aucun impact sur l’intrigue.
Et ces Irréguliers vont vite s’apercevoir, au gré de leurs quelques enquêtes, que le surnaturel est en train d’envahir la ville.

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Autant dire donc que le rapport avec Sherlock Holmes est plus que lointain et que dans le fond, on aurait sans doute pu s’affranchir complètement de cette référence dans cette série.
Malgré tout, le début de cette saison est tout à fait agréable. Le petit groupe est sympathique, les personnages sont assez caricaturaux mais fonctionnent bien, le petit jeu du chat et de la souris avec Watson est amusant et les enquêtes surnaturelles sont à la fois intéressantes et un brin effrayantes.

Mais un fil rouge finit par se dessiner, un gros mystère fantastique est déterré, tout tourne autour du personnage absent de Sherlock Holmes et, à partir de là, j’ai un peu décroché.

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Il n’y a plus d’enquêtes, on tourne beaucoup trop autour d’une notion de famille qui ne m’a pas passionnée et dans le fond je n’étais pas vraiment impliquée avec le destin des personnages.
En plus, certaines sous-intrigues étaient franchement inutiles et les garçons ne servaient qu’à faire accessoires dans quelques chose qui concernait essentiellement Bea et Jessie.
Avec le sort du monde (ou du moins de Londres) en jeu, difficile d’être intéressée dans le conflit entre Billy et l’ancien directeur de l’hospice, ou dans les aventures de Leo qui cherche à échapper à son majordome qui ne fait pourtant que son boulot (rien à voir avec le fait qu’il était interprété par Edward Hogg que j’aime toujours autant).

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J’ai donc vu arriver la fin avec soulagement parce que même si la route parcourue était loin d’être désagréable, cette histoire de voile entre les mondes qui se déchire n’était pas ce qui m’a le plus intriguée.
On est dans quelque chose de très calibré qui, malgré son sujet, ne sort pas vraiment des sentiers battus et rentre dans la charte des séries Netflix, avec notamment l’usage d’une bande son absolument affreuse.
J’ai au moins eu le plaisir d’en avoir le fin mot de l’histoire puisque l’intrigue générale est complètement bouclée, ce qui fait d’autant plus plaisir que la série a été annulée dans la foulée.

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