M.O.R.I.A.R.T.Y. – Tome 1 : Empire mécanique (1/2)

Dans un Londres steampunk, Sherlock Holmes affronte un automate joueur de cartes au club de Diogène, tandis que le docteur Jekyll survit à des blessures par balles infligées par la police à Mr Hyde.

Repérée à l’occasion d’une offre promotionnelle, voilà une bande dessinée vers laquelle je ne me serai sans doute jamais tournée en dehors de cela tant je n’ai pas apprécié le style graphique, sombre, très sombre, et à cause duquel les personnages sont peu identifiables tant ils ont l’air de tous souffrir de la lèpre.

Pour autant, le scénario présente une histoire plutôt agréable à suivre, mélangeant enquête de Sherlock Holmes, steampunk et références littéraires dans tous les sens.
C’est un peu fouillis, un peu too much, toujours à la limite de virer dans le grotesque mais ça se tient en fait plutôt bien et il est assez agréable de suivre Sherlock Holmes dans ses réflexions. Comme j’aime également le steampunk, j’ai apprécié l’inclusion des automates et des incontournables dirigeables.
Mais j’ai également trouvé intéressant que l’intrigue soit très ancrée dans son époque avec la mort d’Alfred Nobel et de l’opium à tous les coins de rue.
Quant à l’inclusion du Docteur Jekyll et Mister Hyde, si j’ai tout d’abord été sceptique, je trouve qu’ils s’intègrent plutôt bien au récit et offrent un très bon potentiel pour lancer l’intrigue dans une direction plutôt surprenante.

Je sors assez divisée de ma lecture de ce premier tome. Graphiquement, j’ai détesté. En revanche, malgré le fouillis apparent, le scénario offre une progression plutôt logique qui m’a assez séduite.

M.O.R.I.A.R.T.Y. – Tome 1 : Empire mécanique (1/2)
Fred Duval, Jean-Pierre Pécau, Stevan Subic et Scarlett Smulkowski
Delcourt