The Expanse – Saison 4

L’équipage du Rocinante est chargée par les Nations Unies d’explorer de nouveaux mondes situés au-delà du Portail. Depuis qu’elle a eu accès à des milliers de planètes semblables à la Terre, l’humanité s’est lancée dans une ruée vers les terres qui a exacerbé les tensions entre les nations rivales qui occupent la Terre, Mars et la ceinture d’Astéroïdes. Ilus est la première de ces planètes, un monde riche en ressources naturelles, mais aussi peuplé des vestiges d’une civilisation extraterrestre éteinte depuis fort longtemps. Alors que Terriens, Martiens et Ceinturiens mettent tout en œuvre pour coloniser Ilus et s’approprier ses richesses, ces jeunes explorateurs qui peinent à cerner ce nouveau monde sont loin de se douter du grand danger qu’ils courent.

Si la fin de la troisième saison pouvait tenir lieu de final serie tout a fait convenable, j’ai été ravie d’apprendre que la série était renouvelée et qu’elle allait arriver sur Amazon, avec ce que ça implique au niveau de l’augmentation du budget.

On avait laissé le Rocinante et son équipage face à la découverte d’une multitude de nouvelles planètes et on reprend dans un statu quo, leur accès étant interdit bien qu’un petit vaisseau de Ceinturiens ait réussi à passer le barrage et s’installer sur l’une d’entre elles pour miner du lithium.

Il faut donc les en faire partir, par la force s’y nécessaire et c’est là que rentre en piste Adolphus Murtry, interprété par Burn Gurnam, bien décidé à renvoyer tout le monde chez soi.
Histoire d’apaiser les tensions, on envoie aussi là-bas Jim, Amos, Alex et Naomi, ce qui entraine des oppositions dans tout les sens, d’autant plus que d’étranges phénomènes se passent sur Ilus.

Complètement isolée dans son intrigue, Bobby vit elle des aventures sur Mars, une planète qui se demande maintenant pourquoi elle a tant fait d’efforts pour sa terraformation alors qu’une multitude de planètes n’attendent que d’être colonisées.

Chrisjen Avasarala est est occupée par des élections et elle qui semblait jusque là toujours avoir une longueur d’avance sur ses adversaires, se voit gentiment se faire avoir à son propre jeu.

Quant à Drummer et Ashford, ils sont lancés dans une sous intrigue de terrorisme et si j’aime énormément ces deux personnages, j’ai un peu eu du mal à en voir la finalité.
C’est un peu le problème d’avoir des intrigues autant éclatées au niveau géographique. On voit du paysage mais c’est difficile de s’impliquer à parts égales dans tout ce qui se passe alors que l’accent semble être mis sur Ilus, bien que pourtant tout finit par s’imbriquer à l’arrivée. 

Il y a des passages très émouvants, comme Naomi qui respire pour la première fois à l’air libre, les souvenirs d’Ashford tenant un bébé dans ses bras ou les apparitions de Miller, toujours au top, qui pousse Jim à enquêter sur la disparition des créateurs des portails.
Il  a aussi un mystère qui s’intensifie autour de la protomolécule, des débats intéressants sur ces pionniers qui cherchent simplement une vie meilleure et une opposition entre Murtry et Amos totalement inévitable (toute personne normalement constituée attendait impatiemment que tous les deux en viennent à se balancer des mandales à la figure), qui répond parfaitement à toute à une interrogation sur la place des soldats en temps de paix.
Et puis il y a Ilus, cette planète bien mystérieuse avec ses étranges constructions et ses créatures volantes qui s’en échappent parfois.

Ca manque parfois un peu de rythme, on a du mal à voir où tout ça va aller et il est difficile de vraiment s’impliquer avec les nouveaux personnages. Pourtant, ça reste prenant et intriguant, avec une tension bien présente tout au long de la saison.
Décidément, je n’ai pas fini de dire toute le bien que je pense de cette série.

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