Fringe – Saison 2

Après avoir rencontré William Bell dans le monde parallèle, Olivia revient avec un message important.
Des shape-shifters ont réussi à passer d’un monde à l’autre et une tempête approche, un des deux univers risquant de prendre la place de l’autre.

A storm is coming, perhaps the last and worst storm of all. And when it is over, I fear there will be little left of our world. The shape-shifters on your side are looking for someone, someone to open the door between universes. And if they find him, there will be no stopping them.

Après le final très intriguant de la saison 1, la deuxième reprend pas mal de temps pour se relancer.
Alors qu’on aurait pu croire qu’on allait découvrir le monde parallèle, la série décide de filer dans une autre direction en mettant en place un nouveau danger puis en repartant dans une routine plutôt tranquille de phénomènes inquiétants à élucider.

Les shape-shifters cherchent à ouvrir une porte entre les deux univers mais, en faisant cela, ils prennent le risque de créer des brèches et, encore pire, la collision risque d’être fatale.
S’ils semblent représenter un danger assez sérieux, on peut dire qu’ils prennent du temps pour agir puisqu’ils vont passer toute la saison pour accomplir leur plan.

Et au passage, ils vont tuer mon chouchou, le délicieux agent Charlie Francis.

Ce n’était certes pas le personnage le plus indispensable mais je m’étais attachée à lui et il nous offre de très beaux épisodes avant sa fin.

En ce qui concerne les enquêtes « de routine », on retrouve très souvent un thème commun, tournant autour de la notion de famille.
Alors qu’elle avait mis du temps à s’affirmer dans la première saison, Olivia passe du coup complètement au second plan et ce sont Walter et Peter qui tiennent plus logiquement le devant de la scène.

On commence même à nous apporter quelques réponses et si rien n’est encore bien défini, les choses s’éclaircissent un peu avec une fin de saison splendide dans laquelle toutes les pièces trouvent enfin une place, notamment Peter.

Les acteurs sont de plus à l’aise avec leurs personnages.
Si la tonalité est bien plus grave qu’en saison 1, Fringe n’en oublie pas pour autant de réserver des moments drôles, essentiellement grâce à Astrid et Walter.

Parmi les personnages secondaires, j’aime beaucoup Brandon, le scientifique de chez Massive Dynamics, mais aussi Sam, le joueur de bowling thérapeute à ses heures perdues, bien que j’ai encore du mal à voir quel peut être son implication réelle dans l’histoire.

Si cette deuxième saison peut sembler très déséquilibrée dans sa construction, elle offre aussi de très beaux moments et un final en apothéose qui annonce de grandes choses.

Et avec un épisode entier consacré aux Observateurs, on comprend enfin un peu quel est leur rôle dans cet univers.

• Saison 1