Paris, en 1860. Nelson Staightback et Jenny Sullivan mettent fin à leur minable association avec Jean-Jacques Bonneteau pour tenter leur chance à Londres. Mais le maigre succès qu’ils parviennent à obtenir prend fin lorsque l’enfant qu’ils font monter sur scène pour faire mine de le faire disparaître se volatilise réellement… Avant de fuir la foule en colère, Nelson a tout juste le temps de repérer, dans la boîte où se trouvait le gamin, une pierre noire… Alors que ses anciens compagnons sont dans la plus crasse des galères, Nelson embarque sur un paquebot en direction des États-Unis, et réalise avec stupeur qu’il est désormais vraiment capable de faire de la magie…
Jean-Jacques Bonneteau, Jenny Sullivan et Nelson Staightback sont des magiciens assez minables vivant de petites arnaques à Paris, en 1960.
Suite à un désaccord, Nelson et Jenny rentrent en Angleterre pour se produire dans un petit cabaret miteux. Lors d’un spectacle, le petit garçon enfermé dans la malle disparaît et une pierre noire apparaît à sa place. Nelson réussit à fuir avec la pierre et s’embarque dans un bateau à destination des États-Unis. Il y fait la connaissance d’un propriétaire de théâtre qui l’embauche.
Jenny, elle, est rattrapée par la police et condamnée à la prison à vie.
Jean-Jacques, qui les a suivis un peu plus tard en Angleterre, rencontre Mary Pembroke, la mère du petit garçon disparu, alors que celle-ci tente de se suicider. Il décide de retrouver son fils à tout prix.
Dans une ambiance assez gothique, les trois personnages principaux sont bien caractérisés et nous entraînent dans une aventure dans trois pays différents. Entre magie et prestidigitation, le dessin est assez agréable et la fin suffisamment mystérieuse pour donner envie de continuer au delà de ce tome introductif.
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