Superman, son of Kal-El – Tome 1 : La vérité, la justice, et un monde meilleur

superman-son-of-kal-el-infinite-tome-1

Jonathan Kent a subi beaucoup d’expériences au cours de sa jeune vie : traversé de nombreuses épreuves et même vécu dans le futur avec la Légion des Super-Héros, chargés de l’entraîner pour le jour où son père, Clark Kent, ne pourrait plus être Superman. Même si Jon ne sait pas exactement quand ce jour aura lieu, les signes lui montrent qu’il pourrait être proche… Il est temps pour le fils de porter la cape de son père et le symbole d’espoir que représente Superman.

Barre-de-séparation

Ce premier volume de Superman, son of Kal-El, il avait fait pas mal parler de lui à sa sortie l’année dernière et j’avais un peu hâte de le voir arriver traduit vers chez nous.
Pour un peu de remise en contexte, Clark Kent et Lois Lane ont un fils, Jon, qui est lui aussi Superman, à temps partiel avec son père, jusqu’à ce que ça devienne un travail à plein temps quand celui-ci doit s’absenter.
Le début de ce tome est très compliqué puisqu’on nous explique que notre gentil héros est né dans une dimension parallèle et qu’il a vécu dans le futur où il a vu son père disparaitre et franchement, je trouvais ça super confus et ça me donnait presque envie d’abandonner alors que dans le fond, on s’en fiche un peu.
L’essentiel est de savoir que Jon, revenu dans le présent, a juste envie d’avoir une vie normale, ce qu’il ne peut pas, et que du coup il se décide à avoir une réelle influence sur la planète Terre, ce que son père a toujours refusé de faire parce qu’il ne s’en sent pas légitime, lui qui n’est pas né ici.

Jon, lui, veut combattre les inégalités, le réchauffement climatique, la crise des réfugiés, les injustices et pour ça il se rapproche de La Vérité et notamment Jay, un charmant jeune homme qui possède lui aussi quelques pouvoirs et qui cherche à alerter la population sur les dangers que représente le dictateur Harry Bendix, leader de Gamorra.

Hormis cette introduction assez indigeste, on est dans un premier tome qui pose bien les enjeux et les forces en présence, avec un personnage principal qui est attachant, des ennemis bien définis et un affrontement qui se prépare.
Le titre est très ancré dans son époque et très politisé, avec des problèmes sociétaux contemporains et, en effet, Jon est éveillé socialement et bisexuel, ce qui n’est absolument pas choquant d’autant plus qu’on manque toujours autant de représentativité positive de ce côté là.
Alors certes, c’est parfois un peu trop plein de bonnes intentions, mais je vois mal comment on pourrait le reprocher à un super héros qui est ultra positif, plein de bonne humeur et qui donne fortement envie de voir comment la suite de tout ça va bien pouvoir se passer.

Superman, son of Kal-El – Tome 1 : La vérité, la justice, et un monde meilleur
Tom Taylor et John Timms
Urban Comics

3 réflexions sur “Superman, son of Kal-El – Tome 1 : La vérité, la justice, et un monde meilleur

Laisser un commentaire