L’âme d’un pilote

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Participer à la Sikab Mondial Championship avec sa petite amie devait être l’instant de gloire de Maneck. C’était son rêve d’adolescent. Un rêve qui tourne au drame, lorsqu’un accident mortel vient tout balayer.

Et si, depuis, il a juré de ne plus jamais remonter sur une moto Sikab, ses convictions volent en éclats le jour où Aditya arrive avec une proposition pour le moins surprenante : devenir son passager.

Entre eux, c’est le feu et la glace, et la confiance si indispensable entre deux partenaires peine à s’installer. Ce qui pourrait bien mettre en danger sa chance de se remettre en selle. Maneck parviendra-t-il à mettre sa peine et son orgueil de côté à temps ?

Merci à Reines-Beaux et Netgalley pour ce partenariat.

Barre-de-séparation

Je dois vous avouer que je ne partais pas super optimiste en commençant cette lecture. Je n’ai pas d’affinité particulière avec les courses mécaniques, je n’y connais rien en moto et ce concept d’utiliser son âme comme carburant me paraissait plutôt saugrenu, à tel point que je ne l’ai d’ailleurs pas bien compris.
J’ai d’ailleurs eu l’impression qu’il ne s’agissait que d’un prétexte pour pouvoir étiqueter cette romance dans la catégorie science-fiction puisqu’aucun autre élément du récit ne permet d’indiquer qu’on se trouve dans le futur.

Mais j’ai été tout de même séduite par l’histoire qui débute sur des chapeaux de roues avec l’accident en piste de Maneck et de sa petite amie, qui laisse celle-ci à l’état végétatif.
Le jeune homme choisit tout de même de continuer les courses, en solitaire cette fois, jusqu’à ce que l’adorable Aditya débarque dans sa vie pour lui proposer de devenir son partenaire.
J’ai beaucoup aimé cette reconstruction de Maneck, ses hésitations et ses doutes, la façon qu’a le duo de s’apprivoiser, de se découvrir et finalement de s’adopter jusqu’à devenir une très bonne équipe, sur la piste mais aussi en dehors.
J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Valentin, qui apporte un certain humour et de la légèreté au récit, mais aussi André, le collègue pharmacien d’Aditya qui est un véritable roc au milieu des difficultés.

– C’est un lieu saint, avec une règle : pas de bécotage dans mon garage !

Parce que des difficultés, il a y en avoir et c’est là qu’on atteint un peu ma limite en terme de drama. Au beau milieu du roman, il se produit un nouvel accident de course, qui replace les personnages exactement là où ils en étaient au début de l’histoire et on a de nouveau droit au même schéma d’opposition, reconstruction, dialogue et apaisement. Autant dire que ça faisait beaucoup pour moi, surtout que c’était en parallèle de toute l’histoire autour du père de Maneck et de son trafic de drogue qui auraient largement pu suffire à mon goût à occuper les personnages.
J’avoue que je n’ai pas trouvé grand intérêt à traverser une deuxième fois ce qu’on avait déjà vu une première et, qu’à cause de ça, j’ai fini par trouver ma lecture bien trop longue.

Si elle n’a pas été déplaisante, j’en garde donc un sentiment assez mitigé, alors que j’avais plutôt bien apprécié les personnages et leur développement.

L’âme d’un pilote
Alex Wyck
Reines-Beaux

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