Pour le pire – Tome 1

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Employé au service d’aide sociale à l’enfance et toujours célibataire à trente ans passés, Arata Natsume n’a jamais envisagé de se marier. Mais un jour, Takuto, un des enfants qu’il suit, lui demande de rencontrer à sa place Shinju Shinagawa, la condamnée à mort qui a tué son père.
Afin d’éloigner Takuto de ce danger, Arata accepte de se rendre seul au centre de détention de Tokyo interroger « Bozo Shinagawa », tueuse en série de vingt et un ans…

Barre-de-séparation

Après La Tour fantôme et Le 3e Gédéon, que j’ai toutes les deux commencées sans me donner la peine de les continuer, Taro Nogizaka est de retour avec une nouvelle série, Pour le pire, toujours dans son style de dessin assez caractéristique. 
Son scénario est lui aussi toujours aussi tarabiscoté puisqu’on y fait la connaissance d’un employé de l’aide sociale à l’enfance assez désabusé par son boulot qui décide de venir en aide à un adolescent en acceptant de rencontrer à sa place une tueuse en série. Et pour obtenir des informations, il n’y va pas par quatre chemins et la demande rapidement en mariage.

Au premier abord, je n’ai pas trop compris ce que l’auteur essayait de nous raconter. Les motivations d’Arata ne sont pas claires et je trouvais qu’il rentrait très vite dans le jeu de Shinju, présentée comme une pauvre fille paumée, voire même attendrissante quand on apprend son passé. 
Je crois que c’est l’arrivée de l’avocat qui m’a fait changer d’avis parce que lui, il donne l’impression de vraiment croire sa cliente qu’il a rencontrée plus jeune. Et à partir de là on se rend compte que Shinju ne fait pas confiance à Arata et qu’elle est sans aucun doute la meurtrière que l’on nous a présentée à l’origine. 
Mais qu’elle est est aussi bien plus maligne que ce qu’elle laisse paraitre et que c’est désormais à une partie d’échecs que les personnages principaux vont devoir se livrer, l’enquête menée à l’extérieur se mêlant à de nombreuses visites en prison où la tension monte rapidement, chacun essayant de voir ce que l’autre pense avant d’avancer ses pions.

Ces deux là sont d’ailleurs bien compliqué à apprécier, ils n’attirent pas la sympathie mais je pense que c’est assez typique de Taro Nogizaka puisque dans mes souvenirs de ces précédentes œuvres, c’était déjà le cas.
Du coup, il est bien compliqué de se positionner dans l’affrontement qui se profile.

Pour le pire – Tome 1
Taro Nogizaka
Glénat

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