Propriétaire d’un bordel londonien, Margaret Wells, lutte pour élever ses filles dans les années dix-sept cent…
Ça fait déjà un petit moment que j’ai prévu de vous parler d’Harlots, mais je ne savais vraiment pas par quel bout la prendre.
Comme beaucoup de séries, elle est inspirée d’un livre de Hallie Rubenhold, The Covent Garden Ladies, et s’appuie sur les Harris’s List of Covent Garden Ladies, des recueils populaires listant et classant les prostituées.
Le pilote m’avait fait une drôle d’impression. Comme son nom l’indique, Harlots traite de la prostitution et place son intrigue en Angleterre au XVIIIème siècle, en pleine époque géorgienne.
Ce n’est pas un sujet hyper fun et, au premier abord, la volonté de la série de présenter la prostitution à travers un biais assez enjolivé me faisait plutôt peur. Musique pop, belles tenues, filles qui rigolent beaucoup, c’était assez amusant mais peu réaliste.
En fait, les choses bougent rapidement et l’envers du décor apparaît peu à peu avec la police, les violences, les vols de filles et autres joyeusetés.
Finalement, le côté léger apporté par la mise en scène est nécessaire pour contrebalancer toute cette noirceur.
L’essentiel de la saison est focalisé sur la guerre entre deux bordels, l’un tenu par Margaret Wells, qui semble un peu plus sympathique mais qui n’hésite quand même pas à prostituer ses propres filles, et l’autre par Lydia Quigley, qui a des ambitions un peu plus élevées bien qu’elle n’hésite pas à se salir les mains quand la situation l’exige.
L’actrice la plus connue est Jessica Brown-Findlay, absolument magnifique, mais d’autres têtes connues apparaissent au fil des épisodes comme Edward Hogg ou Josef Altin.
Et le petit Irlandais Rory Fleck Byrne est absolument délicieux tout en permettant à l’intrigue de se tourner vers un peu plus de romance et de présenter un point de vue masculin assez rare dans une saison qui tourne essentiellement autour des femmes.
Avec son casting, mais aussi son équipe de production, de scénaristes et de réalisation très féminin, cette série sait dépeindre un univers sans s’apitoyer sur les sorts des habitants de Londres.
Oscillant entre légèreté et profondeur, l’histoire est très réussie et donne envie de découvrir la suite.
Moi qui hésitait je suis contente d’avoir vu ton article et je me laisserai sûrement tenter! Tu sais si elle a été renouvelée?
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Elle a été renouvelée 🙂
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d’accord, merci beaucoup! 🙂
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Il faudrait que je poursuive la saison alors !
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oui mais bon non, a cause du sujet, ce n’est pas pour moi….;)
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Ca me donne bien envie! Tu devrais regarder The Crimson Petal and the White! L’ambiance a l’air un peu différente mais les sujets abordés sont similaires!
Allé soyons fous, je clique sur «suivre» 🙂
Alberte
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Merci 🙂
Cette série là est aussi sur ma liste des séries à voir un jour quand j’aurai du temps, mais la liste est tellement longue 😀
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Ca fait une éternité qu’il faut que je me mette à cette série, je susi vraiment en retard 😛
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