New York, esquisses nocturnes

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Début des années 1980 à New York, le downtown est le centre de l’Univers. Artistes et écrivains s’y mêlent dans des squats insalubres. Parmi eux, Raul Engales, un peintre argentin en exil et noctambule désargenté. Un soir, il attire l’attention de James Bennett, critique d’art en vogue du New York Times.
Tandis que l’ascension fulgurante de l’un entraîne l’autre sous les projecteurs, une double tragédie les frappe. Dans ce chaos, Lucy, la muse blonde et enjouée de Raul échappée d’une obscure banlieue de l’Idaho, tente de les extraire de leur détresse en composant un triangle amoureux étourdissant.

MERCI À PRICE MINISTER POUR CE PARTENARIAT #MRL16.

Barre-de-séparation

Ils s’appellent Raul, James ou Lucy, ils vivent à New York, au tournant des années 1980, au cœur du Downtown de New-York. Ce sont des artistes, des critiques d’art, des serveurs dans les bars. Ils vivent leur vie comme ils l’entendent, ou comme ils l’aimeraient l’entendre. Mais la réalité se charge de les rattraper.

J’ai aimé les personnages féminins, solides comme des rochers sur lesquels les hommes viennent s’écraser. Marge et Lucy sont fortes, chacune à sa manière, pragmatiques même malgré leur situation. Les hommes au contraire virevoltent, se laissent porter par les flots et leur passions qui est plus importante que tout pour eux.

C’est ainsi que l’art prend une place très importante, se plaçant au centre du récit alors que d’autres cherchent à en sortir.

Plus qu’un livre se focalisant sur les acteurs, il s’agit d’un témoignage sur une période, sur une ville.

Le Downtown est une entité réelle, un personnage à part entière dans lequel chacun ambitionne de réaliser son rêve américain.

Mais c’est aussi un quartier en pleine transition, qui évolue sous nos yeux en même temps que Raul, James et Lucy y font un passage.

Parce qu’il ne s’agit que d’une année dans leur vie, on ne saura pas grand-chose de l’avenir des personnages. Seule l’histoire de Lucy possède une conclusion, mais elle est finalement peu importante.

Le style est très particulier, les descriptions parfois un peu longues. C’est vivant, coloré, mais à l’image de ce New-York, un peu déprimant également. Je n’ai pas été complètement charmée par ce livre parce que les personnages, à l’exception de Lucy, n’ont pas vraiment réussi à m’accrocher.

Je suis donc restée un peu extérieure à tout ce qu’il se passait et indifférente aux sorts des personnages. C’est dommage.

New York, esquisses nocturnes
Molly Prentiss
Calmann-Lévy

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