Jumper

Depuis qu’il a découvert qu’il pouvait se téléporter n’importe où sur terre, le monde n’a plus de limite pour David Rice. grâce à son pouvoir, il peut déjeuner en Égypte sur la tête du Sphinx, passer la journée à faire du surf en Australie, dîner à Paris et prendre le dessert au Japon. Les murs ne l’arrêtent plus et aucun coffre de banque ne lui résiste. Libre comme personne, David vit dans l’insouciance la plus totale, jusqu’à ce que…

Aujourd’hui, je viens vous parler d’un des films que j’ai le moins aimé depuis bien longtemps.
Ça faisait pourtant un bon moment que j’avais envie de le voir, je trouvais le scénario super sympa et je n’avais plus vu Hayden Christensen depuis Star Wars.

Dans ce film, il interprète David Rice, un jeune homme qui découvre qu’il peut se téléporter.
Il en profite pour braquer une banque, déguerpir de sa ville natale et s’installer à New York.
Tout va bien pour lui jusqu’au jour où Roland Cox, membre de la société secrète des Paladins, débarque chez lui pour le tuer.
Selon eux « Dieu seul devrait pouvoir être partout à la fois ».

C’est à ce moment que le film part dans un grand n’importe quoi qui inclut un retour du héros dans sa ville, un voyage à Rome, la rencontre avec un autre Jumper qui le met en garde, le sauvetage de sa future petite amie et l’abandon de son nouveau copain au milieu d’un conflit armé en Ouzbékistan.
C’est du grand n’importe quoi, la psychologie des personnages change d’une minute à l’autre, David est une tête à claques insupportable et le seul à être un minimum sympathique, son copain Jumper Griffin, est laissé tombé comme une vieille chaussette.

Le film n’est pas aidé par des acteurs très moyens qui sont eux mêmes plombés par une écriture affreuse de leurs personnages.
Rachel Bilson, l’insupportable fameuse copine de classe, est un boulet du début à la fin, Samuel L. Jackson se demande ce qu’il a fait pour atterrir là, et Jamie Bell a beau faire ce qu’il peut, son Griffin n’est là que pour servir de faire valoir à un personnage principal dont le charisme s’approche du néant.

Ce film est adapté d’une série de livres de Steven Gould, mais la mythologie n’est expliquée à aucun moment.
On ne sait pas d’où viennent les Jumpers, ni les Paladins, le scénario s’en fiche complètement.
Si les premières minutes promettaient un bon film, mes espoirs se sont peu à peu envolés avec une intrigue insipide et des personnages complètement transparents.