Le Grenier des Enfers

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Quand deux cadavres sans tête sont repêchés dans le Cloaca, le lieutenant d’Agosta fait tout de suite appel à Margo Green et au Docteur Frock du Museum d’Histoire Naturelle pour qu’ils viennent l’aider. Les crimes sont bien trop semblables à ceux perpétrés par le Mbwun quelques mois auparavant pour qu’il s’agisse d’une coïncidence.

Le Sergent Hayward, elle, fait le lien avec les meurtres dont sont victimes depuis quatre mois les sans abris de la ville.

Et Bill Smithback se retrouve carrément convoqué par Mephisto, le leader d’une des communautés d’en dessous, inquiet depuis que son peuple est attaqué par les Hydreux qui laissent derrière eux des corps dévorés et sans tête.

Barre-de-séparation

J’ai retrouvé avec grand plaisir tous les personnages que j’avais apprécié dans Relic.
Smithback est toujours aussi agaçant, il est devenu journaliste pour le Post et sa rivalité avec son collègue du Times m’a beaucoup amusée.
L’adjonction de Laura Hayward est une bonne idée, le premier roman de la saga manquait un peu de personnages féminins et le sergent est solide, décidée, courageuse et très intelligente.
Son introduction est d’autant plus intéressante qu’elle n’est pas traumatisée comme les autres par les évènements du Museum. Les anciens ont, eux, été très marqués par ce qu’il s’est passé et ça se ressent beaucoup dans leur comportement.

A part pour Pendergast bien sur, qui met plus de 130 pages à arriver dans le récit mais dont chacune des interventions est un régal. J’aime cet homme et les mystères qu’il amène avec lui. Un seul chapitre est écrit selon son point de vue, ce qui renforce encore plus son côté intriguant.

En ce qui concerne l’enquête, je l’ai plutôt bien appréciée. L’explication donnée à la fin de Relic m’avait semblé un peu bancale et je suis contente que les auteurs l’aient complétée ici.

Le manque de communication entre les personnages, dont je m’étais beaucoup plaint, m’a moins marqué, à part pour Smithback qui fait des découvertes de son côté mais qui n’est pas du tout intégré à l’enquête.
Et Pendergast bien sur, qui passe son temps à apparaître et disparaître au gré de ses investigations. A se demander comment il fait pour garder sa place au FBI…

Le style est toujours aussi bon, le récit m’a fait plusieurs fois frissonner. On abandonne les méandres du Museum pour se plonger dans le labyrinthe des souterrains.

Une seule chose m’a fait un peu tiquer : le tutoiement entre Pendergast et d’Agosta, qui paraît vraiment peu naturel.


Le Grenier des Enfers
Preston et Child
J’ai Lu

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