Lockwood & Co – Saison 1

Une jeune fille aux facultés psychiques extraordinaires vient épauler deux ados surdoués dans leur petite agence de chasse aux fantômes à Londres.

Une série sur un trio de jeunes qui ont des pouvoirs, qui chassent des monstres et qui est adaptée d’une série de livres, on ne peut pas dire qu’au premier abord on baigne dans l’originalité.
Pour autant, Lockwood & Co, bien que bourrée de défauts, a réussi à m’embarquer dans son histoire et mérite que je revienne rapidement dessus.

Il y a 50 ans, un étrange phénomène s’est produit, les morts se mettant à hanter les vivants. Aucune explication n’a pu être trouvée mais un couvre feu a été mis en place, l’économie s’effondrant par la suite.
Le seul espoir est venu des enfants, certains d’entre eux ayant le pouvoir de voir les revenants et de les éliminer. Des agences se sont formées, chapeautés par des adultes ayant sous leur responsabilité ces jeunes sur lesquels reposent la pression de devoir faire en sorte que les nuits se passent pour le mieux.

Lucy a une ouïe très développée et elle a été engagée par une agence un peu minable qui n’a pas terminée sa formation avant qu’un gros drame se passe dans sa vie, la poussant à partir pour Londres où elle rejoint l’agence Lockwood & Co, un peu à la marge de la légalité puisque Anthony Lockwood et George Karim ne sont que deux et qu’ils n’ont aucun adulte référent.

Tous les trois vivotent en acceptant des missions mais, de fil en aiguille, ils se retrouvent à devoir rembourser une dette énorme suite à l’incendie d’une maison, puis à trouver le meurtrier d’un fantôme qui hante Lucy, à désenvouter un cimetière et ils s’embarquent dans une aventure bien trop importante pour leur petite agence.

La mythologie de la série est très solide. Pour l’instant, on n’a fait que l’effleurer mais elle est vaste et les raisons pour lesquelles les morts se sont réveillés ne sont pas encore fournies.
J’ai bien aimé aussi cette petite guerre entre l’agence indépendante de Lockwood et la grande entreprise qu’est Fittes. Ca permet de bien développer les personnages rivaux et de pousser sur le côté très ambitieux d’Anthony.
J’ai un peu moins accroché au trio en tant que tel parce qu’ils passent la saison à se disputer et que je les ai trouvés très puéril. Anthony ne sait pas s’arrêter, Lucy n’en fait qu’à sa tête et tous les deux sont tellement autocentrés qu’ils en oublient bien trop souvent George qui passent son temps tout seul. Ca tend du coup vers une certaine mièvrerie dans les relations qui n’est pas très utile alors que tout fonctionne bien mieux quand tout le monde s’écoute.

Il n’empêche, on est ici face à une série intelligente et charmante, qui ne se ménage pas et qui conduit très agréablement son intrigue au fil des rebondissements. Chaque étape entraine l’agence vers une autre de façon très logique, on n’a pas l’impression de quelque chose d’artificiel et je me suis régalée de bout en bout, la saison se terminant sur une certaine ouverture donnant très envie d’en apprendre encore plus.

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