Robustia

Robustia. Une cité où chaque métal correspond à une position sociale. Où le combat peut vous élever dans la société.
Biann, conseillère d’Electrum, vient tout juste d’acquérir ce statut prestigieux en s’illustrant lors d’un tournoi. Mais la maladie qui la ronge à chaque cycle pourrait bien mettre un terme à sa carrière…
Kalel, conseiller d’Airain, se ne se remet pas d’avoir perdu sa position d’Electrum. Aveuglé par la rage, il est prêt à tout pour récupérer son pouvoir, jusqu’à se perdre lui-même…
Aequo, ancien habitant du royaume de Chromatopia, a entamé un long voyage loin de sa cité pour fuir ses démons. Jusqu’au jour où ses pas le conduisent face aux remparts de Robustia…
Ils ne le savent pas encore, mais leur rencontre pourrait bien sceller le sort des deux cités à jamais.

Merci à NetGalley et Scrineo pour ce partenariat.

Robustia est un livre qui se passe dans le même univers que Chromatopia de la même autrice, mais on peut tout d’abord croire qu’il peut se lire sans avoir lu l’autre.
Et c’est bien le cas au départ puisque l’action prend place à l’autre bout du continent, dans une autre ville, qui fonctionne sur un système de combattants. Chaque année, il y a un grand tournoi, à la suite duquel les cinq meilleurs deviennent super conseillers, les 95 suivants sont des conseillers basiques, et la cité entière est donc gouvernée de cette façon par un conseil des 100 plus grands combattants.
Robustia n’a aucune ressource propre mais elle protège les autres cités d’horribles monstres et en échange elle reçoit du ravitaillement. C’est un système qui ne marche pas trop mal jusqu’à ce que Chromatopia (suite aux évènements intervenus dans le précédent livre) se mette à interrompre ses livraisons et pose le Conseil en difficulté face aux habitants les plus faibles qui commencent à manquer de tout.
En parallèle, Biann, une jeune fille, vient battre un super conseiller qui prend plutôt mal le fait d’être rétrogradé et qui va chercher à tout prix à reprendre sa place.
Et, dans le même temps, Aequo, un touriste en provenance de Chromatopia, débarque en ville après avoir manqué de se faire manger par un monstre et se fait recueillir par Biann et son père.

L’ensemble du livre marche plutôt bien, avec une écriture efficace qui fonctionne et qui donne envie de vite connaitre la suite. C’est divertissant, léger, mais avec quand même une certaine représentativité puisque Biann a des douleurs chroniques à cause de ses menstruations et c’est intéressant de voir comment elle essaie de les gérer au mieux.

Il est impossible d’être conseiller d’Electrum en étant malade chronique, cela fait partie des règles tacites de la fonction.

Je trouve que l’ensemble des personnages manquent quand même de nuances et, alors que je croyais que ça allait être chouette d’avoir le point de vue de Kalel parce que je pensais que ça me le ferait apprécier, il reste un bon imbécile tout du long du scénario.

Mais le gros point faible du roman, c’est qu’en réalité il vaut mieux avoir lu l’autre livre avant celui-ci, parce qu’au fur et à mesure de l’avancée du récit on nous parle de plus en plus de Chromatopia, Robustia en devient très annexe, les personnages changent complètement de décor et l’idée la plus intéressante du récit, à mon sens, c’est de savoir ce qui doit être fait après avoir mené et réussi une révolution dans une cité. Seulement, ce n’est pas la bonne cité. 

Robustia
Betty Piccioli
Scrineo

4 réflexions sur “Robustia

  1. ça tombe bien, j’ai Chromatopia dans ma PAL, je penserai donc bien à lire celui-ci avec Robustia qui me tente beaucoup d’après ce que j’en lis chez toi, notamment pour sa diversité. Merci pour l’avertissement 😉

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