Shrek

Shrek, un ogre verdâtre, cynique et malicieux, a élu domicile dans un marécage qu’il croit être un havre de paix. Un matin, alors qu’il sort faire sa toilette, il découvre de petites créatures agaçantes qui errent dans son marais.
Shrek se rend alors au château du seigneur Lord Farquaad, qui aurait soi-disant expulsé ces êtres de son royaume. Ce dernier souhaite épouser la princesse Fiona, mais celle-ci est retenue prisonnière par un abominable dragon.
Il lui faut un chevalier assez brave pour secourir la belle. Shrek accepte d’accomplir cette mission. En échange, le seigneur devra débarrasser son marécage de ces créatures envahissantes.

J’avais un vague souvenir d’avoir vu Shrek au cinéma lors de sa sortie mais j’avoue que je n’en avais pas gardé beaucoup de souvenirs et j’ai profité d’une des séances film du samedi soir pour le revoir. 
Ca a été un vrai plaisir de redécouvrir ce personnage hors normes, complètement anti-héros, qui tient le haut de l’affiche dans des aventures bien sympathiques. 

Shrek est donc un ogre qui habite tout seul dans son marais. Mais le prince du coin a décidé de faire la chasse aux créatures magiques et celles-ci viennent trouver refuge jusque dans sa demeure. 
Pour retrouver la paix, il accepte d’aller sauver une princesse retenue par un dragon et le voilà donc sur les routes en compagnie de l’Ane, un délicieux personnage énervant à souhait mais au grand cœur.

On est dans une parodie de conte de fées et ça fonctionne à fond. Shrek est un lourdaud, mais il n’est pas méchant, l’Ane est supra touchant et aime les clafoutis et la princesse Fiona est loin d’être une demoiselle en détresse et sait très bien se battre.

Ce film a maintenant 20 ans mais il se regarde toujours aussi bien, il est plein de références plus ou moins subtiles et il ne souffre d’aucun temps mort même si le rythme laisse le spectateur souffler de temps en temps.
Pourtant, pour un film qui est très parodique, la morale est quand même bien présente dans le final. Il ne faut pas se fier aux apparences et la chevalerie n’est pas qu’une question de physique.
C’est amusant, charmant et irrévérencieux, un excellent film à découvrir ou redécouvrir !