Deux villes, un seul territoire …
Besźel et Ul Qoma se partagent un labyrinthe de rues enchevêtrées, s’ignorant mutuellement. Le passage de l’une à l’autre, un simple regard même, implique l’intervention d’une milice transnationale et omnipotente.
Côté Besźel, l’assassinat d’une jeune étudiante en archéologie va mettre le feu aux poudres …
En charge d’une enquête délicate, entre secrets d’histoire et brouillard juridictionnel, l’inspecteur Borlù avance en terrain miné …
En parallèle de la diffusion de la mini série, j’ai eu envie de lire le livre dont elle était adaptée, écrit par China Miévielle et qui a gagné le Prix Hugo en 2010.
Tyador Borlù est policier à Besźel et se voit confier l’enquête sur la mort d’une étudiante trouvée dans un terrain vague.
Détail intéressant, celle-ci habitait à Ul Qoma et n’aurait jamais du se trouver là, les deux villes voisines ne communiquant que très rarement.
Mais alors que Borlù est persuadé que Rupture, l’organisation chargée de maintenir la séparation entre Besźel et Ul Qoma va prendre le relais, il reste finalement à la tête de l’enquête et va devoir naviguer entre les deux cités pour résoudre le meurtre de Mahalia.
Si on est au premier abord dans une histoire très classique d’enquête policière, on comprend rapidement que l’environnement a un grand rôle à jouer et qu’il ne s’agit pas que de cela.
Besźel et Ul Qoma existent en parallèle. Pas côte à côte mais entremêlées.
C’est le vocabulaire qui met sur la piste. Les habitants doivent constamment éviser et inouïr l’autre cité alors qu’elle se trouve à leur portée.
Ce n’est pas un univers fantastique (ou presque, les membres de Rupture possédant tout de même quelques facultés très étranges), mais au contraire quelque chose de très réel même si difficilement compréhensible, d’autant plus que le reste du monde semble exister plus classiquement.
C’est là le gros point fort du roman, bien plus que son enquête somme toute assez balisée.
China Miéville a su créer un univers, régi par ses propres règles et ses propres codes. Un univers qui demande un peu d’implication pour comprendre ce qu’il se passe et comment il fonctionne, avec ses factions d’unificationnistes et de nationalistes et cet espoir d’Orsiny, une troisième ville qui pourrait bien régler tous les problèmes.
Avec son vocabulaire spécifique, c’est en quelques pages une ville entière (ou deux, ou trois) qui se créent et ce livre est un petit bijou d’inventivité.
The City & The City
China Miéville
Pocket
Très intriguant ! Tu me donnes envie de le découvrir 😊
J’aimeAimé par 1 personne
Je le recommande vraiment celui là ! C’est moins tortueux que d’autres de China Miéville même si c’est pas vraiment représentatif de ce qu’il fait.
J’aimeAimé par 1 personne
oh punaise..faut que je regarde cette serie…faut que je trouve le temps…mdr…en tout cas tu preferes le livre ou la serie ?
J’aimeAimé par 1 personne
Les deux 😀
J’aimeJ’aime
oui il faut trouver le temps…lol
J’aimeJ’aime
Il me fait vraiment trèèèès envie !
J’aimeAimé par 1 personne
N’hésite pas à craquer, il est très abordable !
J’aimeJ’aime
Quand j’ai eu fini de voir la série en décembre, je me suis dit que je lirais bien le livre. Un jour peut-être si j’ai le temps…
J’aimeAimé par 1 personne
Il est cool le livre. Pas très compliqué dans le style, ce qui change des autres livres de Miéville 😀
J’aimeJ’aime