L’héritage – Tome 1 : Eragon

eragon

Un garçon…
Un dragon…
Une épopée…

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l’Empire de l’Alagaësia… Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l’emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n’imagine pas alors qu’il s’agit d’une œuf, et qu’un dragon, porteur d’un héritage ancestral, aussi vieux que l’Empire lui-même, va en éclore… Très vite, la vie d’Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s’engage dans une quête qui le mènera aux confins de l’Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n’a que quinze ans, mais le destin de l’Empire est désormais entre ses mains !

Barre-de-séparation

Eragon fait partie de ces premières séries de fantasy que j’ai découvertes à la fin de mon adolescence et que j’ai dévorées.
Je craignais un peu ma relecture parce que j’ai depuis découvert d’autres univers et que les comparaisons peuvent être peu flatteuses.
Pourtant, si je comprends bien tous les reproches qu’on peut lui adresser, Eragon est tout de même une oeuvre solide avec laquelle j’ai passé un excellent moment.

On y retrouve tous les clichés du genre.
Le héros orphelin, le vieux mentor sage qui cache un secret, le méchant diabolique qui veut dominer le monde, des elfes, des nains et des dragons. Difficile de cumuler plus que ça.
Si on rajoute à ça que l’épopée d’Eragon est fort longue, ce n’est pas vraiment encourageant mais le style très propre permet de ne pas voir passer les pages.

Eragon est donc un jeune orphelin recueilli par son oncle qui découvre un jour un œuf de dragon.
A partir de là, sa vie se trouve bouleversé puisque le méchant Galbatorix veut récupérer sa dragonne Saphira ou le forcer à se mettre à son service et lance à sa poursuite Durza, une Ombre redoutable.

Il est accompagné sur sa route par Brom, un petit vieux à barbe qui bougonne, qui en sait beaucoup, mais qui se fait prier pour raconter tout ça, puis par Murtagh.
Evidemment, celui-ci cache aussi un secret mais j’ai adoré ce personnage et Eragon lui doit beaucoup pour sa survie, ainsi qu’à Saphira qui tient la corde dans mon classement des personnages. Elle est drôle et sarcastique et ça fait du bien de la voir se moquer quelquefois de son dragonnier.

Si l’univers n’est pas des plus follement originaux, j’aime en revanche beaucoup l’idée que les gens ont un véritable nom, caché, qui permet à quiconque le connaît de les contrôler. C’est sans doute le seul élément original du livre, mais pour le coup c’est très bien trouvé.

Beaucoup de gens sont morts pour leurs idées ; ce destin est devenu tristement banal. Le vrai courage est peut-être de vivre pour ce qu’on croit, quitte à souffrir.

Si l’auteur se perd parfois dans des passages peu intéressants, l’ensemble tient donc bien la route et je trouve que cette saga est très bien pour débuter dans la fantasy quand on n’en connaît que peu les codes.
Par contre, oubliez l’adaptation cinématographique. Dans ma mémoire, c’est une vraie horreur.

L’héritage – Tome 1 : Eragon
Christopher Paolini
Bayard

7 réflexions sur “L’héritage – Tome 1 : Eragon

  1. Le coup des noms, on le trouvait déjà dans Terremer, entre autres.
    Le problème de ce livre, ce n’est pas juste qu’il n’est pas original (parce qu’après tout, on peut faire du déjà-vu mais bien le faire et savoir bien utiliser des archétypes et des tropes), c’est qu’on peut quasiment dire de chaque élément de quel livre il provient.
    C’est pour ça que je trouve que même pour commencer en fantasy, il y a mieux car plus honnête, à commencer par exemple par David Eddings que Paolini pille allègrement (il y a carrément une scène paraphrasée, on dépasse le stade des idées communes). Eddings n’est pas original pour deux sous au niveau du fond et de la caractérisation des personnages, mais au moins il a son propre style (ses dialogues!)

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