Saisis ta chance, Bartholomew Neil

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Pendant trente-huit ans, Bartholomew Neil a vécu seul avec sa mère… jusqu’au jour où elle succombe après une longue maladie. Dès lors, comment vivre sans elle ? Ainsi commence la quête de notre héros pour se construire une nouvelle famille.

Bartholomew pense avoir trouvé la voie quand il découvre une lettre de Richard Gere sur le Tibet libre dans le tiroir à sous-vêtements de sa mère. Les derniers temps, celle-ci l’appelait Richard – il y a forcément un lien cosmique. Croyant que l’acteur est destiné à l’aider, Bartholomew commence sa nouvelle vie en écrivant à Richard Gere.

Merci à Net Galley et aux éditions Préludes pour ce partenariat.

Barre-de-séparation

J’ai hésité à de nombreuses reprises à abandonner ce livre tant j’avais du mal à y trouver un intérêt.

Bartholomew n’est pas un personnage attachant et Richard Gere n’a jamais fait partie des acteurs que j’apprécie particulièrement.
Les flashbacks sont longs, pénibles et rentrent en concurrence avec les digressions plus que nombreuses qui alourdissent inutilement un roman déjà pas très folichon.

Bartholomew avait fait des heures supplémentaires dans la peau du fils de sa mère pendant presque quarante ans. Bartholomew avait été émotionnellement écorché vif, décapité et crucifié tête en bas, tout comme le saint dont il portait le prénom, selon différentes légendes – sauf que c’était métaphorique –, mais aussi dans le monde moderne bien réel, d’aujourd’hui. Être Richard Gere, c’était comme appuyer sur le bouton de ma propre pompe mentale à morphine.

A un moment, j’ai eu l’impression que les choses allaient s’emballer et que Bartholomew allait recueillir ses connaissances dans la maison de sa mère mais ce sursaut d’intérêt n’a duré que peu de temps.

La beauté est en chacun de nous, Bartholomew. Parfois elle se cache, simplement. C’est vrai.

C’est finalement avec le commencement du road trip au Canada que j’ai commencé à me réveiller pour de bon mais c’était déjà bien trop tard et, en plus, je n’ai pas du tout aimé Max.
La plupart des personnages sont d’ailleurs assez insipides ou pas du tout attachants.

Vous l’aurez compris, une lecture qui ne m’a pas emballée, le mot est faible.
Je me demande ce que l’adaptation au cinéma va bien pouvoir donner.

Saisis ta chance, Bartholomew Neil
Matthew Quick
Préludes

2 réflexions sur “Saisis ta chance, Bartholomew Neil

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