Daredevil – Saison 1

Aveugle depuis l’enfance, mais doté de sens incroyablement développés, Matt Murdock combat l’injustice le jour en tant qu’avocat et la nuit en surveillant les rue de Hell’s Kitchen, à New York, dans le costume du super-héros Daredevil.

Je traîne cette série depuis bien longtemps dans mes cartons.
J’avais regardé les premiers épisodes lors de leur mises en ligne et puis, absorbée par d’autres séries, je l’avais un peu laissé tomber. J’ai profité d’un instant libre dans les diffusions estivales pour la terminer, même si j’ai eu un peu de mal à raccrocher les morceaux après une pause de près de 4 mois.

Matt Murdoch est avocat le jour et justicier masqué la nuit. Accessoirement, il est aveugle, mais ressent son environnement au point de pouvoir s’y déplacer et se battre sans problème.

Il travaille avec l’adorable Foggy et le super choupinette Karen, qui ignorent tout de ses activités nocturnes.

Premier bon point, il est possible de raccrocher la série à l’univers Marvel et j’aime bien ça. En effet, l’action se place à la fin d’Avengers 1, dans un New York détruit par les Chitauris. C’est indiqué très subtilement et on n’y reviendra jamais mais c’est une bonne chose de faite.

Second bon point, et non des moindres : Charlie Cox. Je n’aurai pas parié un centime sur lui quand il a été annoncé dans le rôle. Je le trouvais un peu léger, un peu frêle, sans trop de carrure. Ce qui n’est pas vraiment l’idéal pour incarner un justicier.
Et bien je me suis lourdement trompée, il est tout simplement génial.
Il sait garder son côté innocent pour ses activités officielles tout en n’ayant aucune pitié quand il se bat.
Son background est très intéressant et il est très bien entouré par des personnages secondaires qui apportent un peu de légèreté bienvenue. Et en prime, il a un accent délicieux.

Mais en face d’un bon héros il faut un bon méchant et c’est de là que vient la déception pour moi.
Fisk ne m’a pas du tout convaincue. Il ne m’a jamais fait peur et je ne l’ai trouvé que très versatile, avec des sautes d’humeur et beaucoup trop de sentimentalisme.
Et il a beau rabâcher pendant toute la saison qu’il a un plan pour Hell’s Kitchen, je ne l’ai jamais vu venir. Ses alliés se tirent tous dans les pattes et l’histoire de drogue est sans fin et sans aucun intérêt.

Je lui ai largement préféré son bras droit Wesley, plus réfléchi et calculateur. Et Leland, qui est lui très drôle.

J’ai beaucoup grogné aussi contre les scènes de combat qui avaient fortement tendance à se passer de nuit. Dans le noir.
C’est merveilleux mais mes yeux ne sont pas supersoniques et j’aime bien voir ce qu’il se passe.
Heureusement, c’est un défaut qui s’estompe au fur et à mesure des épisodes.

Il y a en plus des flashbacks plutôt bien foutus et intéressants et Stick, un improbable ninja mentor qui disparait aussi vite qu’il est apparu dans un épisode très second degré.

Avec son héros attachant et humain et une jolie bande de personnages secondaires, Daredevil aura été une de mes réussites de cet été, avec une série qui permet d’étendre l’univers Marvel tout en n’imposant pas un carcan trop étroit.

Elle devrait prendre de l’envergure en deuxième saison maintenant que les choses se sont un peu stabilisées.

Un point bonus à celui ou celle qui reconnaîtra l’acteur de gauche 😉