La Rose de Versailles – Tome 1

Mariée à 14 ans avec le futur roi de France Louis XVI, Marie Antoinette quitte son Autriche natale pour s’installer à Versailles.

Elle est protégée par Oscar François de Jarjayes, jeune femme habillée en homme qui est capitaine de la Garde Royale.
A un bal masqué, elle rencontre Axel de Fersen et tombe amoureuse.

Barre-de-séparation

Je me souviens avoir lu cette saga il y a quelques années et je l’avais beaucoup aimée à l’époque.
Pourtant, j’ai été beaucoup plus déçue cette fois.

Ce n’est pourtant pas la faute du dessin qui est absolument splendide, notamment dans les robes de Marie Antoinette.
Mais j’ai trouvé les personnages un peu niais.

Marie Antoinette est une reine écervelée et futile et, je suis sans doute sans cœur, je n’ai pas réussi à compatir avec elle. On peut pourtant comprendre que son isolement soit la source de sa bêtise mais rien n’y a fait, elle ne m’a pas touchée.
Son histoire contrariée avec Fersen aurait pu être réussie mais en fait tout le monde est amoureux de Fersen.
Tout le monde est aussi amoureux d’Oscar d’ailleurs…

En revanche, j’aime beaucoup André. Lui aussi est amoureux d’Oscar mais bon … Son côté plus « quelconque » le rend sans doute plus proche de moi.

Au milieu de tout ça, l’Histoire est un peu allégrement piétinée bien que j’ai aimé voir cette différence entre la vie à la cour de Versailles et le petit peuple parisien qui crève de faim. La Révolution Française est une période qui m’a toujours fascinée et je suis toujours contente d’en apprendre un peu plus.

Et surtout, ne lisez pas l’introduction de l’auteur qui spoile méchamment la fin de l’histoire, je ne comprends pas qu’on laisse publier une pareille chose dans un premier tome.

La Rose de Versailles – Tome 1
Ryoko Ikeda
Kana

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ba03 manga

2 réflexions sur “La Rose de Versailles – Tome 1

  1. Salut ! Autant je suis d’accord avec toi concernant Marie-Antoinette – que je trouve INSUPPORTABLE de niaiserie, autant ce n’est pas un choix narratif que je condamne. Au contraire, je pense qu’il s’agit d’un choix délibéré, destiné à marquer un contraste avec cette image de la reine je-m’en-foutiste dépensière qui méprise le peuple. En la présentant ainsi, cela permet à l’autrice de déresponsabiliser Marie-Antoinette… en montrant qu’en fait, ce n’est qu’une gamine avec beaucoup de pouvoir qui n’a pas la moindre idée de ce qu’elle fait.

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