A vivre avec

vivre avec

Victoire n’a pas dit un mot depuis le décès de son meilleur ami ; Oscar ne cesse de parler pour fuir l’anxiété ; Isaac tente de combler le vide laissé par sa mère.
À eux trois, ils forment un trio improbable de jeunes adultes brisés par la vie. Et si c’était pourtant ensemble qu’ils trouvaient la force d’avancer ?

Merci à Scrineo et NetGalley pour ce partenariat.

Barre-de-séparation

Victoire va avoir 19 ans et rentre à la fac comme beaucoup de jeunes personnes de son âge. La différence, c’est que elle, ça fait trois ans qu’elle ne parle plus, depuis que son meilleur ami est mort devant ses yeux.
Ce meilleur ami on va apprendre à le connaitre parce que c’est lui qui nous raconte cette histoire, l’histoire de Victoire donc, qui, en plus de ne pas parler, souffre d’anxiété sociale et de dépression.

Parler de maladie mentale en littérature, ce n’est jamais facile parce que les romans ont beaucoup trop tendance à vouloir nous imposer des fins heureuses qui ne sont pas du tout réalistes.
Parce que dans la vraie vie, on ne guérit pas subitement par le pouvoir de l’amitié, de l’amour ou suite à un nouveau choc.
Quelques fois on va mieux, on fait un pas en avant, et puis le lendemain on repart en arrière. Ce n’est pas une fatalité mais c’est tout simplement la vérité, ceux qui souffrent ne sont pas faibles, mais simplement humains.

C’est pourquoi sans doute j’ai beaucoup accroché à ce récit. Victoire ne va pas bien mais Victoire essaie de faire du mieux qu’elle peut. Elle réussit à s’entourer, d’Oscar d’abord, qui, lui, parle sans cesse, de Isaac, un peu par obligation, qui vit dans son monde sombre, et de Marcus, qui éclaire son entourage avec sa couleur. Ces quatre là ne vont pas de soi, leur relation avance, recule parfois, ils se blessent entre eux mais tentent du mieux possible de se supporter.

Oscar qui meublait toute la discussion, Marcus qui l’interrompait sans aucune gêne, Isaac qui pouffait en les écoutant débattre de manière endiablée – et Victoire, qui ne disait rien.

On nous parle aussi de l’importance du soutien mais aussi du poids que celui-ci peut parfois représenter. La fin est un peu rapide, mais c’est quand même plutôt réussi, sans solution magique toute faite, on apprend simplement à vivre avec du mieux possible.

A vivre avec
Alice Posière
Scrineo

6 réflexions sur “A vivre avec

  1. Je trouve ça vraiment bien de trouver de plus en plus de titres qui parlent de souffrances / maladies mentales de manière réaliste au sein de fiction les rendant plus visibles et abordables à la fois, car on a trop souvent dramatisé cela (au sein de la mise en scène) ou mis sous le tapis.

    J’aime

Laisser un commentaire