La folie des Papillons

papillons

1922.
Dans un Paris dirigé par les hommes et marqué par la guerre, le gang des « Papillons Noirs » sévit la nuit. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un groupe de voleuses qui s’en prend aux biens des hommes riches. Un sujet qui sème la discorde dans toute la ville…
Alors que la police mène l’enquête sur ces Robins des bois au féminin, trois amies, Léontine, Alice et Emma, tentent de trouver leur place dans la société des années folles. Journaliste, couturière ou passionnée d’art, c’est à travers leurs passions, leurs revendications et les rencontres du hasard, qu’elles prendront en main leur destin.

Merci à NetGalley et à Scrineo pour ce partenariat.

Barre-de-séparation

Cette histoire de trois jeunes femmes vivant à Paris dans l’entre deux guerres et qui cherchent à gagner le droit d’exister en tant que femme aurait du me plaire, mais je suis complètement passée à côté et il n’y a pas grand chose à sauver à mon goût.
Ces trois personnages, ce sont Léontine, Alice et Emma, une journaliste, une modiste et une femme au foyer. Toutes les trois ont des choses à dire, une volonté d’avancer, une envie d’obtenir des droits à une époque où elles n’en ont aucun. Et, sur leur chemin, les trois amies vont croiser le gang des Papillons Noirs qui reprend aux hommes ce qu’ils ont volé aux femmes.

Si j’ai plutôt bien aimé les personnages, j’ai trouvé la construction du récit plutôt étrange. Il y a parfois des blancs dans l’intrigue, une avancée, un mystère qui se pose et qui est résolu quelques chapitres plus tard sans qu’on comprenne ce qu’il s’est réellement passé.
Il y a aussi un ton assez étrange. Le livre est à destination d’un public jeunesse, ce qui peut être assez intéressant pour l’initier aux luttes féministes, mais il y a certains passages assez durs autour du personnage d’Emma et qui ne sont pas suivis des conséquences qu’ils devraient.

Les amies seront toujours plus importantes que les maris.

Le roman est choral et on suit les points de vue des trois femmes en alternance, ce qui fait qu’on manque parfois de suivi et que j’ai un peu trop eu l’impression qu’on passait d’un sujet à l’autre sans jamais s’appesantir sur aucun.
Il y a trop de thèmes abordés, trop de personnages, on se noie un peu à suivre différentes trames, ce qui empêche de s’impliquer avec des personnages qui sont plus des archétypes qu’autre chose et qui rend l’ensemble un peu superficiel.

La folie des Papillons
Laetitia Casado
Scrineo

2 réflexions sur “La folie des Papillons

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