Bilan Séries – Mars 2023

Coucou à tous !

Moi qui me plaint souvent ces derniers mois que je n’arrive plus à trouver de temps pour regarder des séries, j’ai vécu un mois de Mars assez fantastique de ce côté là. Treize saisons terminées, je n’arrive même plus à me souvenir s’il m’est déjà arrivée d’en avoir eu autant. Des chouettes séries en plus, je suis vraiment contente de ce que j’ai vu.

En avant !

– Aggretsuko – Saison 5

Après une quatrième saison très plombante, la série est partie dans une toute autre direction pour son final. 
Sur une idée tout à fait saugrenue, on s’est donc lancée dans de la politique en se tournant vers le personnage d’Haida qui est extrêmement développé au point de prendre la place de l’héroïne de la série, qui, elle, se fait beaucoup balader à l’insu de son plein gré.
Autant dire qu’on n’a pas le temps de beaucoup trainer au bureau, et que ça m’a un peu manqué, même si tous les personnages réussissent à être intégrés dans l’intrigue générale, y compris les filles du groupe d’idols.
Mais sous des aspects un peu saugrenus, la série nous introduit quand même de beaucoup de sujets touchant les jeunes Japonais, et elle le fait très bien. On nous parle des cyber cafés qui deviennent des endroits où dormir quand les gens n’ont pas assez d’argent pour se payer un logement, du désengagement vis à vis de  la politique quand les politiciens ne s’intéressent pas à cette population, et d’un désenchantement de certains qui n’ont plus vraiment d’espoir dans le futur.
La série se termine ici, il n’est pas impossible qu’elle revienne un jour sous une forme ou une autre, mais elle trouve une certaine conclusion à la fois apaisée mais parfois aussi touchante et un peu grinçante pour certains. 

– Resident alien – Saison 2B

Après une première partie de saison très molle qui ne m’avait pas beaucoup plu, la virée à New York avait réussi à me remotiver un petit peu et c’est pleine de bonne volonté que je me suis lancée dans cette deuxième partie qui a eu vite fait de me rendormir aussitôt. 
Je crois tout simplement que je ne supporte plus les habitants de la ville et que j’ai envie d’à peu près tous les voir mourir. La seule chose qui m’intéresse c’est ce qui tourne autour des aliens, bien souvent relégué en 5 minutes à la fin des épisodes. 
Autant dire que ce n’est pas l’histoire du complexe hôtelier du maire, de la grossesse de sa femme (même s’il y a un semblant d’intérêt en fin de saison), de la dépendance aux anti-douleurs de D’arcy qui a envie de reprendre le ski ou de la quête de sa mère par Asta qui me passionnent, loin de là. 
Heureusement qu’il reste donc Harry pour mener l’enquête et tout ce qu’il découvre sur l’invasion imminente des Petits gris, son futur ou sa parentalité est très bien fait. 
C’est vraiment pour ça que je reste, et j’espère que ça sera un petit peu plus en avant pour la suite. La troisième saison risque fort d’être la dernière, mais il y a Enver Gjokaj qui devrait être un peu plus présent et ça me rend très heureuse.

– The Lazarus Project – Saison 1

Après avoir assisté à la fin du monde, George remonte le temps. Le jeune homme est aussitôt recruté par une organisation qui exploite ce pouvoir afin de prévenir les catastrophes mondiales. Jusqu’où ira-t-il pour sauver la femme qu’il aime ?

Comme pour à peu près toutes les séries que je voulais voir l’année dernière, je n’ai pas eu le temps pour trouver un moment pour celle-ci mais j’ai profité d’une diffusion à la télévision et je me suis régalée de bout en bout.
J’ai trouvé que ce concept de boucle temporelle qui progresse à chaque sauvegarde absolument passionnant et qu’il permettait de jouer à fond sur la destinée des personnages. 
Le fait que le Groupe Lazarus se souvienne de chaque boucle et chaque possibilité qu’ils ont eues, de toutes les vies à côté desquelles ils sont potentiellement passés, c’est terriblement cruel et, en même temps, c’est ce qui fait tout l’intérêt de la série. 
Peut-être plus que l’intrigue autour de George en soit parce que, pour le coup, ce n’est pas un personnage que j’ai forcément apprécié et cette fuite en avant vers le toujours plus m’a paru un peu too much à un moment donné. 
Mais vraiment, pour des moments comme l’accouchement de Janet, la perte d’un agent sans retour en arrière ou toute la vie de Shiv que j’ai trouvé très intéressant, ça vaut vraiment le coup de se lancer dans cette série.

– SurrealEstate – Saison 1

L’agent immobilier Luke Roman et son équipe d’experts s’occupent des biens que personne d’autre ne veut ou peut gérer : des maisons hantées et possédées qui font littéralement peur aux acheteurs potentiels. Tout en luttant contre leurs propres démons, ils « réparent » les objets qui bougent durant la nuit et multiplient leurs efforts pour vendre les propriétés.

J’avais plus ou moins laissé tomber l’idée de regarder cette série qui me semblait avoir été annulée au bout de sa première saison mais finalement elle a agréablement agrémenté mes mardis soirs. 
On y suit une agence immobilière spécialisée dans la vente de biens occupés par des entités surnaturelles et on y est introduit par le biais de Susan, une nouvelle associée qui cherche du boulot. 
J’ai été contente de croiser Tim Rozon qui n’a plus de moustache depuis la fin de Wynonna Earp et j’ai allègrement détesté le personnage de Susan jusqu’à ce qu’elle se calme un peu et réussisse à s’intégrer dans l’équipe.
Je n’ai pas giga accroché à l’intrigue de fond de la saison, surement parce que j’ai trouvé l’histoire romantique tournant autour de Luke assez nulle, mais j’ai passé un bon moment devant pas mal des intrigues secondaires qui pour certaines étaient vraiment touchantes et la dynamique de groupe fonctionnait plutôt bien.
Il semblerait en plus que finalement la série soit reconduite, et ça m’intrigue pas mal de voir comment l’agence va désormais pouvoir tourner.

– Wolf Pack – Saison 1

Everett et Blake voient leurs vies changer à jamais après qu’un feu de forêt en Californie ait réveillé une créature surnaturelle terrifiante. Blessés, les adolescents sont inexplicablement attirés l’un par l’autre et par Harlan et Luna, qui ont été adoptés seize ans plus tôt par un garde forestier après un autre mystérieux incendie de forêt. Alors que la pleine lune se lève, les quatre adolescents se réunissent pour percer le secret qui les relie : la morsure et le sang d’un loup-garou.

Une nouvelle série de Jeff Davies tournant autour de loups-garous, il a eu beau se défendre, tout le monde y a vu quelque chose dans la lignée de Teen Wolf, ce qui a sans doute attiré pas mal de monde, y compris les téléspectateurs contents de retrouver Sarah Michelle Gellar bien qu’elle ne réussisse jamais bien dans ses nouveaux projets.
C’est également le cas pour Wolf Pack, que j’ai trouvé particulièrement mauvais, alors que je n’avais pourtant pas mis la barre très haute. Tout ce que je demandais, c’était de retrouver un truc un peu fun, sans prise de tête, avec du drama adolescent et de la musique MTV. 
C’est d’ailleurs à noter que la série n’est bonne qu’à ces moments là, quand elle se lance dans des soirées lycéennes tout à fait incongrues au milieu de massacres sanglants.
Pour le reste, c’est beaucoup trop de discussions entre quatre personnages qui ne sont pas du tout intéressants hormis par fulgurance, un père de famille mignon mais très aveugle, et une inspectrice spécialisée en incendie qui m’a énervée au plus haut point.
Même si pas mal de réponses sont apportées, il reste quelques mystères en cours, mais je ne suis pas persuadée que la série soit renouvelée.

– Vienna Blood – Saison 3

J’ai retrouvé avec plaisir le duo assez saugrenu d’un policier viennois et d’un étudiant en psychiatrie anglais menant des enquêtes dans une Autriche des années 1900 vivant un moment politique assez intéressant. 
C’est dans la lignée des saisons précédentes même si ça n’atteint jamais le niveau de la première qui est ma préférée, mais celle-ci est tout de même très solide et elle a le bon gout de laisser un peu de côté les aventures sentimentales de Max qui est beaucoup trop versatile à mon goût. 
Il y a bien toujours trop de longueurs, notamment dans le deuxième épisode, mais c’est une série que je regarde en faisant assez souvent quelque chose d’autre à côté et elle réussit toujours à me divertir suffisamment pour que j’y revienne avec beaucoup de plaisir.

– Cidade Invisível – Saison 2

J’avais un peu fini par oublier cette série et à peu près tout ce qu’il s’était passé dans la première saison. Visiblement, le personnage principal était mort.
Bon, ce n’est pas très grave parce qu’il ressuscite grâce à sa fille qui a connu une poussée de croissance avant d’être enlevée pour servir de clé à l’ouverture d’un lieu rempli de richesses et convoité par plein de monde.
J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’intrigue que j’ai trouvé super confuse, avec énormément de personnages dont je ne comprenais pas le rôle et le positionnement (et pas seulement parce qu’ils étaient censés être ambigus comme Inés). 
Pourtant, il y a beaucoup d’idées intéressantes qui mettent en avant la culture brésilienne, comme la place des peuples autochtones, les légendes du pays, la déforestation et les exploitations aurifères qui détruisent les forets. 
Et, alors que je m’ennuyais un peu, sur son dernier épisode la série a fini par devenir passionnante et je me suis vraiment intéressée à ce qu’il se passait devant moi. 
Je ne pense pas que la série soit de nouveau renouvelée mais elle a une conclusion assez jolie qui réussit à boucler son intrigue, du coup j’en garderai un excellent souvenir.

– The Bad Batch – Saison 2

Je pense que je pourrais faire exactement la même critique de cette deuxième saison que celle que j’avais fait pour la première. La plupart des épisodes sont sans intérêt et le personnage d’Omega est très lourd. Je sais bien qu’il s’agit d’une jeune enfant et qu’elle se comporte de manière sans doute approprié mais personnellement, tout ce qu’elle m’inspire, c’est de l’énervement.
C’est dommage que la série passe tant de temps sur des missions secondaires de l’équipe qui foirent systématiquement parce que dès qu’on revient à l’Empire et à cette bascule en cours, c’est bien plus intéressant, tout comme, encore une fois, les épisodes autour de qui montre une vraie hésitation dans sa conversion.
C’est vraiment sur ça que j’aimerais qu’on se concentre un peu plus.

Voilà donc pour ce mois de Mars, lors duquel j’ai aussi regardé Astrid & Lilly save the World, dont je vous ai parlé par ici, la saison 1 de Lockwood & Co dont je vous ai parlé par là, la saison 8 de Stargate SG-1, la saison 5 de Strike dont le bilan est là et la saison 2 de Shadow and Bone dont le billet a été publié hier.

Bon mois d’Avril à tous !