Shadow and Bone – Saison 2

En fuite après leur confrontation avec Kirigan, Alina et Mal trouvent de nouveaux alliés… mais assument des choix tragiques dans leur quête d’amplificateurs mythiques.

Quand la première saison de Shadow and Bone est sortie il y a deux ans, je ne connaissais rien au Grishaverse. Autant dire que, depuis, j’ai plongé dedans puisque j’ai lu à peu près tous les livres disponibles et que j’attendais avec une certaine impatience de voir comment la série allait bien pouvoir continuer son adaptation en y intégrant des Crows qui n’ont rien à faire là.
Et bien en faisant une espèce de méli-mélo ultime, en faisant voyager les personnages dans tous les sens et en mêlant deux tomes plus des intrigues inédites en une seule saison pour un résultat très chargé mais également très divertissant.

La séparation en trois groupes bien distincts n’existe plus puisque les personnages passent leur temps à former des équipes au gré des missions et des rebondissements.

C’est ainsi que chez les Crows, à Ketterdam, on intègre rapidement l’adorable, giga, ultra adorable Wylan à leur groupe (Jack Wolfe est ultra pipou, ce bonhomme est fait pour tenir ce rôle), ainsi que Nina, on laisse Matthias moisir en prison toute la saison et on expédie l’intrigue de la vengeance de Kaz contre Peka Rollins pour qu’ils puissent par la suite aller chercher une épée en compagnie de Tolya chez les Shu.
Cette épée est dans le fond complètement inutile et ne servira strictement à rien mais, personnellement, tant qu’on me met les Crows au centre de l’écran, je suis heureuse.
Je trouve en plus que leurs personnages sont les plus intéressants et les plus attachants, même si j’ai un peu grincé des dents quand Inej n’est définie que par sa relation à Kaz alors qu’elle est tellement plus.

Mais l’intrigue la plus importante est bien sûr celle d’Alina, qui cherchent les deux amplificateurs restants de Morozov pour lever définitivement le Fold.
Sur sa route elle croise la route du pirate Sturmhond, qui est en réalité le Prince Nikolai Lantsov.

Petit aparté sur ce personnage qui est censé être ultra charismatique, avec un charme fou. Je comprends qu’il était difficile de trouver l’acteur parfait pour l’interpréter, chacun des lecteurs devant surement s’être fait sa propre version. Du coup je suis assez contente de l’acteur choisi, qui n’est pas à mon gout personnel mais qui réussit bien à faire paraitre ce côté canaille de Nikolai.

Mais revenons aux péripéties d’Alina qui trouve très rapidement le Dragon de glace, qui est totalement ridicule.
Par la suite, elle va passer du temps à tenter de défaire son lien avec le Darkling qui n’est pas mort, essayer de regrouper des grishas autour d’elle et de fédérer Première et Deuxième armées, une tache bien compliquée face à un Kirigan qui puise dans le merzost pour gagner de la force et créer ses nichevo’ya.

Alors tout ça est extrêmement accéléré par rapport à un tome 2 qui se trainait beaucoup à mon gout dans sa deuxième partie, et du coup ça fonctionne plutôt bien. J’ai bien aimé voir cette opposition entre humains et grishas qui commençait déjà à poindre le bout de son nez précédemment mais qui prend là toute son ampleur.
Il faut quand même fermer les yeux à plusieurs reprises sur la bêtise des personnages qui font bien souvent à peu près n’importe quoi et des dialogues terriblement peu inspirés. Et il est encore heureux que je sois plutôt une partisane du couple entre Alina et Mal parce que sinon j’aurai eu envie de me pendre à chaque fois qu’ils apparaissaient à l’écran.

Pour autant, je ne boude pas mon plaisir devant cette série. Elle est tout à fait divertissante, les nouveaux personnages sont bons, avec une mention particulière à Tolya et Wylan, au niveau visuel on est particulièrement gâté avec les décors et les costumes, les Crows tirent toujours tout l’intérêt vers eux, à leur corps défendant, et j’attends impatiemment de savoir si on va enfin avoir droit à un spin off rien que pour eux.

• Saison 1

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