En 1868, Jack, Würm, Evangeline, Jonas et les autres sont des Veneurs, des chasseurs de loups-garous. Ils ne peuvent plus être définis autrement, ils ont renoncé à tout le reste afin d’accomplir leur devoir : décimer les meutes, protéger les colons, et surtout, pourchasser celle par qui tout a commencé, la légendaire Notre-Dame des Loups.
A travers une Amérique glaciale, battue par les vents et couverte de neige, insensibles au froid, à la fatigue et au découragement, les Veneurs avancent, encore et toujours. Guidés par des chiens de guerre, équipés d’armes crachant des balles d’argent, protégés du Mal par la mystérieuse sorcellerie de leurs amulettes, ils pourchassent, malmènent, et acculent les loups-garous, qui n’ont d’autre choix que les affronter… et mourir.
Notre Dame des Loups est un livre à concept, duquel il est forcément compliqué de parler correctement sans spoiler et ce serait franchement dommage de le faire.
C’est un roman plutôt court dans lequel on suit une troupe de chasseurs de loups-garous lancés à la poursuite de celle qui serait leur mère à tous. Le tout aux Etats-Unis, à la sortie d’une guerre de Sécession qui a laissé le pays au bord du chaos.
Chaque personnage a son moment à lui, celui où il fait entendre sa voix. C’est parfois court, parfois moche, mais toujours intéressant de pouvoir connaitre le point de vue de chacun sur l’aventure qu’ils mènent.
Il y a rarement de beaux moments, on est dans une aventure sale où les personnages montrent un côté d’eux-mêmes pas vraiment reluisant mais j’ai aimé les découvrir, apprendre qui ils étaient et leur parcours pour en arriver là où ils sont maintenant.
Mention spéciale pour ma part à Würm qui a suivi la Mère de tous ces loups depuis l’Europe afin de la poursuivre jusque dans ce pays, et qui m’a particulièrement plu, même si la construction même du roman empêche volontairement de trop s’attacher aux personnages.
Et puis il y a cette tension qui monte peu à peu, ce danger toujours présent mais qui finit par s’insinuer à chaque moment, même le plus anodin, cette peur qui grandit et cette angoisse qui nous saisit aussi en tant que lecteur quand on voit arriver les fins de chapitre et la bascule vers un nouveau narrateur. C’est renforcé par la longueur et le rythme du récit qui poussent peu à peu vers un sentiment d’urgence à connaitre absolument la fin et en ce sens le roman est particulièrement efficace.
J’ai par contre eu un gros blocage avec l’épilogue que je n’ai pas du tout apprécié. Heureusement qu’il arrive à la fin du livre parce que je n’y ai trouvé aucun autre intérêt que celui de le trouver assez naze.
Notre Dame des Loups
Adrien Tomas
Mnémos
Oh toute une reussite alors….sauf pour la fin….alors
J’aimeJ’aime
Oui heureusement c’est pas très grave dans le déroulé de l’histoire.
J’aimeJ’aime
Les histoires de loups garous ne m’intéressent pas particulièrement mais ce livre a l’air d’être très original dans le genre. L’ambiance me fait très envie. Merci pour la découverte !
J’aimeAimé par 1 personne
C’est plus tourné vers le western en fait 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai trouvé que le parler des personnages aurait mérité d’être plus travaillé, que ce soit plus subtil et, en effet, l’épilogue n’est pas ce qu’il y a de plus satisfaisant (à dire vrai, je l’ai effacé de ma mémoire), mais quelle bonne surprise ! Ce roman m’avait tenue en haleine ^^
J’aimeAimé par 1 personne
Oui c’est surtout sur le volet suspense et tension qu’il m’a beaucoup marqué. Peut être moins sur les personnages mais de toutes manières on apprend vite à ne pas s’attacher à eux ^^
J’aimeAimé par 1 personne
Ahah, c’est vrai ^^’ En effet, la tension et le suspens sont bien maîtrisés ! C’est ce que je garde le plus en mémoire – j’ai un peu oublié les personnages, depuis le temps…
J’aimeAimé par 1 personne