Alors que SG-1 peine à se remettre du départ de Daniel et que Jack manifeste de la défiance envers Jonas, Teal’c doit retourner dans la rébellion jaffa.
Anubis attaque le SGC en en surchargeant d’énergie la Porte, ce qui menace de provoquer une explosion cataclysmique alors que Sam et McKay peinent à trouver une solution.
Cette sixième saison de Stargate est particulière à plus d’un titre. La série changeait de chaine la diffusant, il fallait rebondir sur une fin de saison qui n’avais pas laissé beaucoup de portes ouvertes et, surtout, on a droit à un changement dans la distribution principale.
Fini Daniel, qui a donc effectué son Ascension, voilà désormais Jonas qui vient en quelque sorte prendre sa place. Ce n’est jamais facile quand on a passé tant de temps avec un personnage, d’autant plus quand le rôle de Jonas est à peu près le même, mais personnellement je l »ai immédiatement adoré parce qu’il apporte un peu de fraicheur à une équipe qui ronronnait un peu trop.
Tout comme Teal’c , il est extraterrestre, et c’est très chouette de le voir découvrir des éléments terriens, comme les chaines météo qui le fascinent, ce qui est assez important parce que la saison fait très peu d’explorations de planètes en tant que telles mais se concentre beaucoup sur des intrigues terriennes.
On a ainsi droit au retour, encore une fois, du NID, que je déteste cordialement, à la construction du X-303 et à l’intrigue sur Adrian Conrad, qui se finit dans l’indifférence générale puisqu’elle est éclipsée par l’arrivée des réplicateurs humanoïdes. J’avais oublié à quel point Numéro 5 était ultra chou, et j’ai été vraiment triste de le voir condamné par une décision de O’Neil, même si on se doute bien que ce choix aura des conséquences futures.
C’est une saison avec peu de goa’ulds finalement. Nirrti meurt et la Tok’ra continue à se faire massacrer à tour de bras, à tel point qu’il est compliqué de comprendre comment elle fait pour encore subsister. C’est dommage d’ailleurs parce que les dilemmes moraux qu’elle pose sont toujours très intéressants, comme quand elle retrouve sa Reine. Mais elle pose les bases de ce qui sera sans doute la possibilité pour les jaffa de se passer de symbiotes.
Anubis avait été teasé pour être le gros méchant mais il va longtemps rester une menace très abstraite et c’est Ba’al qui tire un peu la couverture à lui, bien aidé par le fait que son interprète soit plutôt charismatique.
Mais Anubis refait surface dans un épisode final absolument épique qui boucle définitivement l’intrigue autour d’Abydos, et nous montre que Daniel réussit même à foirer son Ascension, ce qui est particulièrement amusant.
De plus en plus, la série perd son volet exploration et diplomatie pour virer vers la science fiction et la fin de saison le montre bien en se détachant de ce qu’elle était à ses débuts. On a désormais de la politique, des monstres robotiques et des vaisseaux spatiaux, on est désormais bien loin des rencontres avec des peuples oubliés et du bricolage, la menace s’étend et il est nécessaire que d’autres forces entrent en jeu.
J’ai toujours apprécié le personnage de Jonas et le fait qu’il soit joué par Colin Nemec y est sans doute pour beaucoup (génération Parker Lewis ^^).
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai jamais vu Parker Lewis ^^ . Mais Jonas je l’adore ❤
J'ai été un peu triste qu'il ne reste pas plus longtemps
J’aimeAimé par 1 personne
J’avais fait le tour de la série il y a quelques années… Jamais retourné dessus depuis.
Je pense qu’elle fait partie de ces séries mythiques qui conservent une bonne « base installée » de fans qui regrettent son interruption, et vivent dans l’espoir d’un « rebooté », même si les acteurs vieillissent… (on a connu ça avec X-Files, par exemple!).
On a eu aussi Stargate Atlantis, qui a été bien moins durable…
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
J’aimeAimé par 1 personne
Y a eu un petit reboot il y a quelques années, Stargate Origins, mais c’était pas bien fameux .
Moi j’ai jamais fini la série d’origine, c’est pour ça que j’ai tout repris du début pour boucler SG1, Atlantis et Universe correctement.
J’aimeJ’aime