Doctor Who – BBC’s Centenary Special – The Power of the Doctor

L’heure de la bataille finale approche, la fin du Treizième Docteur arrive à grand pas. Le Quatorzième Docteur est sur le point d’émerger.

Dernier épisode de l’ère de Chris Chibnall, annonce de personnages secondaires faites en masse avant la diffusion et dernier épisode pour Thirteen et ses deux compagnons, pour tout dire je me demandais bien ce qu’il allait me rester comme surprise en regardant cet épisode tant j’avais l’impression de m’être tout fait spoiler depuis des mois.

D’autant plus qu’on tombe dans une histoire qui semble au premier abord somme toute assez basique avec en vrac des cybermen, des daleks et le Master déguisé en Raspoutine qui cherche visiblement à faire des trucs.
Le rythme est super rapide, comme d’habitude et j’ai mis beaucoup de temps à comprendre tout simplement en quoi consistaient les plans de chacun.
Heureusement que Sacha Dhawan est toujours très bon dans son rôle, ça compense un peu un départ super brusque de Dan que je n’ai pas vu venir  et qui décide d’un seul coup qu’il préfère rentrer à Liverpool. Autant dire que je suis super déçue de ce personnage alors que j’avais pourtant de grandes espérances en lui quand il a été introduit.

Bref, le Master a tout simplement envie de forcer une régénération du Docteur, pour prendre sa place. Allez savoir comment ça fonctionne, je n’en ai aucune idée, mais ça fonctionne.

Le sort de l’univers repose donc sur Yaz, mais aussi sur Tegan, Ace et Kate Stewart qui refont toutes une apparition surprise. Je craignais un peu que ce soit too much, mais là aussi ça marche bien, tout comme l’apparition des anciennes incarnations en tant que Gardiens du précipice de l’existence.

Là aussi le concept est un peu obscur, mais on est dans un épisode spécial, un épisode anniversaire, un épisode régénération, alors on est content de les retrouver. Eight est d’ailleurs en pleine forme, et je milite toujours ardemment pour plus de sa présence tant je le trouve génial. Le tout avait une certaine poésie qui a toujours plutôt bien fonctionné avec l’esprit Doctor Who, notamment quand Five et Six se retrouvent face à leurs anciennes compagnes.

I choose to believe otherwise

J’ai ultra adoré une des toutes dernières scènes, celle qui sert de réunion anonyme des anciens compagnons. Ca permet à Graham, Mel et Jo de venir eux aussi faire une petite apparition mais aussi de retrouver Ian et là j’ai été très heureuse.

A ce moment là, l’épisode décide enfin de se poser un peu et ça fait beaucoup de bien. Thirteen va se régénérer, elle a le temps de faire correctement ses adieux à Yaz et de manger une dernière glace en regardant la Terre.
Et je n’avais pas vu venir cette régénération. Là, la série a enfin réussi à me surprendre et j’ai été épatée. Je ne sais pas du tout à quoi on va avoir droit avec les épisodes spéciaux de l’année prochaine (à part ce pour quoi je suis déjà spoilée), mais c’est quand même beaucoup mieux quand on ne connait pas absolument toutes les grandes lignes de ce qu’on va regarder.

Ca permet en tout cas de boucler sur une note positive une ère qui aura parfois été poussive, et de se tourner vers l’avenir avec optimisme.

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