House of the Dragon 109 – The Green Council

Dans Port-Réal endeuillé, certains manœuvrent pour s’emparer du pouvoir.

Si Game of Thrones avait eu pour habitude de nous faire des épisodes 9 assez choquants et marquants, House of the Dragon ne part pas dans cette direction.
Le roi Viserys est mort, vive le roi, il faut lui trouver son successeur, qui est censé être Rhaenyra, mais on comprend vite qu’Alicent a justement rien du tout compris à ce que lui avait raconté son époux avant de mourir et que, de toutes manières, le Conseil restreint avait déjà tout manigancé de son côté pour mettre Aegon sur le trône à la place de sa demi-sœur.

Le problème c’est qu’Aegon n’a jamais voulu être roi, il nous l’a bien fait comprendre à plusieurs reprises. On peut détester ce personnage (et c’est normal), mais il est sans doute le plus lucide de tous quand il dit que son père n’a jamais envisagé qu’il lui succède.
Du coup il préfère passer ses nuits en ville à fréquenter des combats illégaux et à laisser des petits bâtards tout le long de son chemin.

Le fait qu’Alicent et Otto se lancent à sa recherche, chacun avec son équipe m’a semblé assez confus. On voit bien qu’Alicent essaie de récupérer son fils en premier pour tenter une négociation avec Rhaenyra, mais tout ça aboutit à une course poursuite un brin ridicule où c’est en réalité Mysaria qui tient les rênes et où il suffisait d’attendre qu’elle vienne les chercher.
En revanche, ça développe plutôt bien l’ambition du personnage d’Aemond, et là c’est très intéressant.

La scène de couronnement est belle. La team verte au grand complet est prête à accueillir ce nouveau roi qui ne veut pas l’être, mais qui finit pas se plaire à entendre la foule l’acclamer.

Le final est explosif. Heleana avait prévenu pourtant, mais il était difficile d’anticiper Meleys, la Reine rouge, chevauchée par sa dragonnière qui n’hésite pas à piétiner quelques centaines d’innocents au passage mais qui refuse pour l’instant de s’impliquer dans le conflit qui s’annonce.

Quelques petites choses qui rendent quand même l’épisode un peu bofs, comme cette opposition entre Errik et Arrik qu’on a un peu de mal à comprendre, Criston Cole qui passe de plus en plus pour un bourrin sans conséquence, Harold Ouestrelin qui disparait dans un recoin du scénario et, surtout, le fétichisme des pieds de Larys. Je ne sais pas s’il y a un message caché douteux là dessous, mais ça ne me plait pas du tout.