Sur les ruines de nos civilisations, un nouveau monde s’est bâti. L’humanité a renoncé au progrès matériel et retiré au sexe masculin ses anciens privilèges. Les royaumes sont désormais gouvernés par des femmes, autant de Reines que l’épreuve du pouvoir révèle parfois autoritaires et souvent rivales.
Dans ce monde aux immenses espaces sauvages, des groupes de nomades, artisans, chasseurs et comédiens se croisent sur les vestiges des routes d’autrefois. Parmi ces communautés, celle des Britannia, où les jeunes Milo et Faith brûlent d’un désir réciproque et néanmoins interdit. Leur attirance va provoquer le bannissement de Milo. Commence alors pour le jeune homme une longue errance à travers les terres du Nord ; mais si Milo espère retrouver Faith, il n’imagine pas combien son voyage obéit aux lois de la destinée – ce grand compas qui, toujours, nous entraîne vers nos origines.
Merci à Babelio et Le Cherche Midi pour ce partenariat.
Au bout de 300 pages et d’une dizaine de jours à m’acharner sur ce livre, je dois bien me rendre à l’évidence que je n’en viendrai jamais à bout et il est temps que je m’arrête là.
C’est un peu dommage parce que j’avais envie de l’aimer cette histoire, d’aimer cette civilisation qui s’est reconstruire dans un futur post-apocalyptique avec l’idée que la Terre avait besoin des humains mais en changeant la place des femmes dans la société, celles-ci étant désormais les dirigeantes tandis que les hommes sont des esclaves ou des reproducteurs.
Les seuls qui ont échappé a cette nouvelle organisation sont les gipsys, qui parcourent le continent en ayant un statut un peu particulier qui les protège.
C’est parmi eux qu’on rencontre Milo et Faith, couple maudit et interdit, qui va traverser les années, les pays et les civilisations qui s’effondrent, en se croisant, se recroisant, parfois à des moments charnières de leur vie mais sans jamais vraiment se retrouver.
Voilà, sur le papier, c’était chouette, ça avait tout pour me plaire et cette idée d’amour maudit sur fond de théâtre, ça avait l’air vraiment bien.
Mais au final, je me suis surtout beaucoup ennuyée.
Je n’ai jamais réussi à m’attacher à Faith qui est un personnage imbuvable, le récit est entrecoupé de chapitres d’une oracle dont on devine très vite le rôle mais qui reste en dehors de tout, et je n’ai pas du tout aimé cette idée que si les femmes remplacent les hommes, elles deviendront forcément des tyrans menant des guerres futiles, ou des personnes trop faibles refusant de garder le pouvoir pour le laisser à des hommes.
Vers la fin de son règne, elle rêvait d’une société plus égalitaire où hommes et femmes vivraient en harmonie. Une utopie.
En plus, je n’ai pas aimé l’écriture, des chapitres beaucoup trop bavards alors qu’il ne s’y passait rien que j’ai fini par lire en diagonale et il y a un mélange des temps, la conjugaison passant du présent au passé, parfois dans la même phrase, que je ne supporte pas.
C’est donc sans aucun remords que j’abandonne ce livre sans en voir arriver la fin. Je ne saurais jamais si Milo et Faith finissent par se retrouver un jour, mais à vrai dire, je crois que ça m’est un peu égal.
Les Reines
Emmanuelle Pirotte
Le Cherche Midi
Cela me rappelle bigrement un roman de Bordage didonc…oui bon comme tout….je vais passer….;)
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L’histoire avec le Peuple de l’eau ? Je crois avoir lu le premier morceau de cette histoire, j’avais bien aimé à l’époque mais je n’ai jamais continué
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Non Orcheron, c’est une civilisation matriacale apres la destruction de leur planete…et il y a aussi un oracle….;)
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Ah mince. J’avais envie de le lire celui-ci mais les critiques croisées ça et là ne sont pas excellentes.
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Je pense que c’est vraiment un état d’esprit pour le coup. Je m’attendais à autre chose et j’ai très vite bloqué.
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Zut…
On ne se rejoint que sur Faith sorte de Catherine dans Les hauts de hurlevent, je trouve.
Pour le reste, j’ai au contraire beaucoup aimé la noirceur, la richesse de l’écriture, l’idée de femmes pas meilleures que les hommes… Pourquoi seraient elles meilleures ?
Ce fut très joliment tragique pour moi comme dans les tragédies grecques ou shakespeariennes que j’aime tant.
Bref, un avis radicalement différent du tien 😅
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Je vois bien en plus ce qui peut plaire dans ce livre mais je voyais que je passais complètement à côté, je n’aimais pas du tout ce que je lisais et je n’arrivais plus à me motiver pour l’ouvrir, du coup j’ai préféré laisser tomber ^^
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Et tu as raison de ne pas te forcer. Si tu n’as pas aimé au bout de tout ce temps, je ne pense pas que la suite te convainque plus.
On a tous des livres à côtés desquels on passe alors que les autres aiment 😉
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