The Expanse – Tome 2 : La Guerre de Caliban

caliban

Sur Ganymède, la lune de Jupiter transformée en grenier à blé pour les planètes extérieures, un sergent des Marines de Mars assiste au massacre de sa section d’élite par un supersoldat monstrueux.
Sur Terre, une personnalité politique de haut rang s’évertue à éviter un conflit interplanétaire, en dépit des intérêts divers de groupes de pression tentaculaires et sans scrupule.
Sur Vénus, la protomolécule extraterrestre a investi la planète entière. Elle y prolifère à l’abri des regards, génère des bouleversements mystérieux qui menacent de propager l’indicible dans tout le système solaire.
Et à bord du Rossinante, fatigué d’assurer la sécurité des transports appartenant à l’Alliance des Planètes extérieures dans l’espace, James Holden et son équipage acceptent d’aider un scientifique de Ganymède dans la recherche de sa fillette kidnappée.
Ils l’ignorent, mais l’avenir de l’humanité tout entière pourrait bien dépendre d’une poignée de laissés-pour-compte du genre tenace qui pensent que l’univers leur doit des réponses, et de leur capacité à empêcher une invasion extraterrestre. Si, bien sûr, celle-ci n’a pas déjà commencé…

Barre-de-séparation

Il me fallait une bonne motivation pour me lancer dans ce tome 2 de The Expanse et j’ai donc profité d’un long trajet en train pour le faire.
On est face à un tome très costaud, très dense, mais quel plaisir de retomber dans cet univers qui s’élargit encore un peu en rajoutant les points de vue Avasarala, secrétaire d’état terrienne, et de Bobby, soldate martienne, seule rescapée ou presque d’un carnage ayant eu lieu sur Ganymède, grenier des planètes extérieures.

Je trouve ça chouette qu’on continue à entremêler les petites histoires et celles à visée interplanétaire.
Evidemment que l’équipage du Rocinante va aider Prax à retrouver la petite Mei, qui a disparu pendant l’attaque sur Ganymède, eux qui sont incapables de laisser quelqu’un dans la détresse et, à eux tous, ils vont représenter un petit peu l’humanité et la simplicité face à cette opposition qui grandit entre des planètes intérieures qui n’attendent qu’une étincelle pour transformer l’espace en guerre totale.

Il se tourna vers l’homme qui avait déclenché des guerres et sauvé des planètes. Soudain il se sentait intimidé, incertain. 
– Trouver de l’aide, dit-il.
Et il alla de l’avant.

On est quand même ici plusieurs fois à la limite de basculer dans une guerre entre la Terre et Mars et la protomolécule est une menace qui grandit de plus en plus. Pour autant, même dans les moments les plus solennels, on trouve toujours des instants de simple grâce, comme quand Bobby sort pour la première fois sur Terre.

Si la protomolécule n’est pas oubliée, elle est parfois reléguée en marge en marge du récit, au profit de quelque chose de plus humain, presque plus individuel même si dans le fond cette petite mission est bien sur bien plus importante que ce que le Rocinante peut croire au départ.
Et puis, au fur et à mesure, les liens se font, chaque élément vient se raccrocher et on aboutit à quelque chose d’assez génial et explosif où chacun prend sa place.

– Quand ce sera terminé, j’aimerais vous offrir un verre, que vous m’expliquiez comment un officier de la Flotte des Nations unies en arrive à commander un torpilleur de la FRM avec à bord du personnel militaire martien et une sommité politique des Nations unies.

Au niveau des quelques petits éléments un peu moins biens, j’ai trouvé dommage que les Belters n’interviennent que très peu dans ce tome.  Avec cette opposition entre la Terre et Mars et l’introduction de Chrisjen et Bobby, il n’y a pas trop de temps pour aller faire un tour chez eux à part une micro apparition de Fred Johnson. C’est dommage parce que je les aime beaucoup, mais assez compréhensible.
Et, surtout, je me souviens beaucoup trop de la série télé. Bon là c’est ma faute mais je pensais avoir pas mal oublié les évènements de la deuxième partie de saison 2 et de la première partie de saison 3 mais tout est revenu au fil de ma lecture et à l’exception d’une ou deux trahisons, je n’ai pas eu de surprises en lisant.

C’est de l’excellent space opera, très efficace au style ultra simple, ce qui fait que ça se lit tout seul.
J’ai aussi un bon attachement avec certains des membres de l’équipage, ce qui rend le tout assez doudou malgré les horreurs qu’ils traversent, et je suis contente d’en apprendre toujours plus sur eux, en espérant que la suite soit toujours aussi bonne.

The Expanse – Tome 2 : La guerre de Caliban
James S. A. Corey
Le Livre de Poche

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