Le chevalier errant

dunk

Dunk, jeune écuyer revêt les armes et l’armure de son ancien maître, qui vient de mourir, pour participer à sa place à un grand tournoi sous le nom de ser Duncan le Grand. En chemin, il rencontre un jeune garçon insolent surnommé « l’Œuf » et le prend à son service.

Barre-de-séparation

Quand les gens cherchent un titre pour débuter dans l’univers de Game of Thrones, on a tendance à leur conseiller Le chevalier errant.
C’est une petite nouvelle qui prend place des années avant la saga principale, elle a un personnage principal sympathique et elle est assez abordable pour quelqu’un qui n’a pas envie de se lancer directement dans un gros univers de fantasy.

En effet, on y suit Dunk, un jeune homme dont le chevalier duquel il était au service vient se décéder, qui décide de participer à un tournoi pour gagner un peu d’argent et, pourquoi pas, se faire embaucher au service d’une maisonnée.
Il y fait la connaissance d’un garçon qui insiste lourdement pour devenir son écuyer mais ne réussit pas à s’inscrire à ce tournoi où participe l’élite de la noblesse mais également des membres de la famille royale, dont Baelor Briselance, le prince héritier Targaryen.

On est donc face à une nouvelle qui pourrait paraitre très indépendante, avec une intrigue autour du tournoi complètement bouclée et qui peut donc être conseillée à tout lecteur ayant envie de lire une histoire de chevalerie.
Mais, à mon sens, elle ne prend son intérêt que si on connait la saga principale et qu’on est intéressée par le passé des Targaryen et du royaume avant la rébellion de Robert, à une époque où les dragons ont toujours disparu mais où le règne de la famille est encore incontestée.
En effet, il y a énormément de personnages, de familles nobles, et on assiste à ce qui est certainement une des bascules de la dynastie au cours de ce tournoi.

C’est aussi la rencontre entre deux personnages qui resteront liés très longtemps. Dunk est un peu balourd mais a un cœur énorme et Egg est un gamin adorable qui ne rêve que d’un peu de liberté. Tout ce qu’on découvre aussi autour de la famille est aussi très intéressant, que ce soit l’incapacité de Maekar à éduquer ses enfants, ou la caractérisation de ceux-ci.
J’ai été ravie d’effectuer ce petit retour sur Westeros, et je ne compte pas en rester là en lisant les autres nouvelles publiées à la suite.

Le chevalier errant
George R. R. Martin
J’ai Lu

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