Doctor Who – Easter Special: Legend of the Sea Devils

Le Docteur, Yaz et Dan se retrouvent dans la Chine du XIXe siècle, où une petite ville côtière est en danger d’une part à cause de la redoutable reine pirate Madame Ching, d’autre part par un pouvoir extraterrestre monstrueux qu’elle libère sans le savoir. Le Docteur, Yaz et Dan sortiront ils sains et saufs de cette aventure palpitante pour sauver la planète ?

Le seul et unique épisode de Pâques diffusé jusque là dans Doctor Who était une virée sympathique mais loin d’être inoubliable dans le désert en compagnie de Lady Christina de Souza, dont je ne me rappelle pas grand chose dans le fond.
Cette fois, j’espérais qu’on revienne un peu sur cette histoire d’univers explosé suite au passage du Flux dans la saison précédente et bien, pas du tout, on reste sur du fun, du léger et du sans conséquence aucune ou presque puisque la Doctor s’ouvre un peu à Yaz en lui disant qu’elle aimerait bien avoir une histoire avec elle, mais que ce n’est pas possible.
Quant au pauvre Dan il a droit à un joli costume mais c’est tout pour lui.

Si on s’intéresse un peu de plus près au scénario, on est dans une histoire de pirates en Chine au XIXème siècle, avec un monstre marin (un sea devil, que je n’avais pas encore eu la chance de croiser parce que je me traine dans mon visionnage des Classics) qui reprend vie et qui cherche à récupérer un caillou pour inverser la polarité de la Terre et la faire se recouvrir d’eau.

Le plan est très obscur, et celui de la Team TARDIS tout autant, avec un voyage temporel en milieu d’épisode qui m’a laissé un peu confuse tant je n’ai pas compris son intérêt à part celui de laisser Dan tout seul dans son coin faire des trucs de pirate.
On passe l’essentiel du temps sur un bateau, avec très exactement six personnages et des effets spéciaux tellement mauvais que j’ai cru être revenue au début de la série, sans compter des transitions étranges qui m’ont parfois donné l’impression qu’il me manquait des bouts d’épisodes.

Du côté du positif, on a l’utilisation d’un personnage historique ayant réellement existé, la pirate Madame Ching, et des costumes qui m’ont bien plu. La réalisation et ces fameux effets spéciaux peuvent aussi avoir un côté rafraichissant, mais l’ensemble m’a semblé manquer de punch malgré Thirteen qui court dans tous les sens pour dynamiser l’ensemble.
Et ce n’est que lorsque tout le monde s’est enfin assis trois minutes sur la plage pour se poser un peu que j’ai senti émerger un peu d’émotions, ce qui est bien trop peu pour moi.

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