The Umbrella Academy – Saison 1

Une famille de super-héros déjantés se réunit pour tenter de résoudre le mystère entourant la mort de leur père, la menace d’une apocalypse et bien plus encore.

J’arrive totalement après la bataille mais histoire de me remettre dans le bain avant de regarder la saison 2 de The Umbrella Academy je me suis dit qu’il serait judicieux de revoir la première et d’en profiter pour en faire un billet par la même occasion.
The Umbrella Academy c’est l’adaptation du comic du même nom nous racontant l’histoire des enfants adoptés de la famille Hargreeves. Ils étaient des enfants possédant des pouvoirs mais, après la disparition de Numéro Cinq et la mort de Ben, les cinq restants se sont éparpillés, chacun vivant désormais sa vie d’adulte de son côté.

Jusqu’à ce que la mort de leur père ramène tout le monde au manoir familial où certains trouvent cette disparition particulièrement suspect, d’autant plus qu’elle coïncide avec le retour de Numéro Cinq, revenu d’un futur où il a vu la fin du monde, advenue à cause d’un évènement devant avoir lieu dans les 7 prochains jours. Et celui-ci est pourchassé par les étranges Chacha et Hazel, arrivés tout droit d’une époque inconnue.

On est donc dans une série fantastique, avec des personnages très drôles, développant chacun un pouvoir, à l’exception de la pauvre Vania qui est un peu rejetée par tous les membres de la famille et qui s’est bien vengée en écrivant un livre sur eux.

Ils sont aussi touchants, notamment Klaus, qui vit constamment avec des gens morts qu’il voit autour de lui quand il n’est pas défoncé. Mais dans le fond, chacun a des problèmes à régler, Allison qui s’est séparée du père de sa fille, Luther qui est amoureux d’elle et qui a été expédié sur la Lune par son père, Diego qui est toujours un justicier dans sa tête ou Ben qui erre autour de son frère.
Bon, ça n’empêche, Klaus est mon préféré (comme celui de beaucoup de monde sans doute) parce qu’il est quand même le plus drôle, le plus touchant, le plus barré, le plus génial.

On a une jolie esthétique, des jolis personnages et une bande son absolument géniale. Reste que l’intrigue générale sur la fin du monde qui approche est, elle, un peu faible parce que personne ne se parle dans cette maison.
Il y a beaucoup de problèmes relationnels, de non-dits et de jalousie, des frères et sœurs qui se sont éloignés et qui ont bien du mal à se reconnecter alors qu’ils ont le sort du monde entre leurs mains. Il s’agit d’ailleurs là du vrai sujet de cette série, et voir cette famille dysfonctionnelle se déchirer devant mes yeux m’a souvent fait beaucoup de peine alors que j’avais envie de les voir tous heureux.

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