It’s a sin

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Ritchie, Roscoe et Colin débarquent à Londres en 1981. Les jeunes hommes vont commencer leur vie d’adulte avec un virus nouveau qui se propage dans la communauté gay. C’est l’histoire de leurs amis, de leurs amants et de leurs familles.

Ca faisait un petit moment que je voulais regarder cette nouvelle série de Russell T Davies mais j’ai du attendre une semaine de tranquillité pour enfin le faire.
It’s a sin c’est l’histoire de trois personnages, Ritchie, Roscoe et Colin, qui vivent leur 18 ans à Londres en 1981. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils ont toute leur vie devant eux et pourtant on sait qu’ils ne se sortiront pas indemnes de cette époque. Parce qu’ils sont gays et qu’à cette époque, le SIDA arrive, même s’il ne dit pas encore son nom.

On vit cette époque charnière pour les homosexuels avec un décalage entre toute cette jeunesse qui se découvre et qui vit sa vie à fond, entre fiestas au bout de la nuit et espoirs d’avenir, et la maladie qui avance et qui s’immisce petit à petit dans leur quotidien.

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J’ai eu un coup de cœur absolu pour Colin, jeune homme charmant qui découvre tout de la vie au moment où il arrive à Londres. J’ai au un peu plus de mal avec Ritchie mais j’ai trouvé ça plutôt intéressant de faire d’un bonhomme finalement assez égoïste celui autour de qui tout tourne plus ou moins.
Il y a aussi Ash, Gregory et tout plein d’autres.
Il y a aussi et surtout Jill qui va traverser les années en leur compagnie et qui, tandis que certains ferment leurs yeux, va tenter de s’éduquer, de comprendre ce qu’il se passe. Superbe soutien tout au long du temps, c’est un magnifique personnage.

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On sait qu’on va souffrir avec les personnages mais, même en y étant préparé, c’est terrible parce qu’on voit les choses arriver. Ca commence par toucher un personnage un peu lointain, que la plupart des membres du groupe ne connaissaient pas, ça se rapproche avec un ami proche, et puis ça devient la catastrophe et je me suis mise à pleurer au bout d’un épisode en comprenant ce qu’il allait se passer.

Pourtant, la série sait toujours être juste, il y a des moments amusants, les personnages sont parfois exaspérants et ce petit cocon qu’ils se sont construits représente la famille que certains n’ont pas eu.
C’est triste, c’est poignant, et c’est assez indispensable pour se rappeler que ces gens qu’on voit mourir auraient eu toute leur vie devant eux s’ils en avaient eu le temps.

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8 réflexions sur “It’s a sin

  1. Comme toi j’ai attendu d’être plus dispo pour pouvoir voir les épisodes (j’avais vu le premier en avril cependant) et franchement quelle chouette série. Je n’ai pas grand chose à rajouter ce que tu dis car je suis d’accord, sauf que j’ai beaucoup aimé Ritchie pour son côté extraverti. Et Colin m’a tellement fait de peine. Mais je crois que le personnage que j’ai préféré c’est évidemment Jill tellement empathique et « petite maman » de tous ces garçons. À la fin de la série on ne sait toujours pas grand chose d’elle si ce n’est qu’elle a dévoué sa vie à ses amis puis ensuite à l’aide des sidéens.

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