La Guerre des trois rois

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Royaume de France, XVIe siècle. Les guerres de religion font rage entre Henri III, le duc de Guise et Henri de Navarre le protestant. Le roi de France se réfugie dans Paris, protégé par la Compagnie du Chariot, une bande de lansquenets avec à leur tête une toute nouvelle capitaine : Axelle. Le roi décide alors de faire appel au pouvoir alchimique de l’Artbon pour garder son trône coûte que coûte. Mais peut-on user impunément de la magie de la Pierre d’équilibre ?

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Inaugurant la nouvelle collection graphique de ActuSF, ce petit ouvrage est une collaboration entre deux artistes que j’aime particulièrement, Jean-Laurent Del Socorro qui écrit des livres que j’adore, et Marc Simonetti un illustrateur qui est assez reconnu des lecteurs de SFFF puisque l’illustration du trône de fer que tout le monde connait, c’est lui (et il a aussi fait plein d’autres choses mais un jour je vous en parlerai plus en détails).

Prenant place dans l’univers de Royaume de Vent et de Colères, La Guerre des trois rois se place avant l’histoire principale et reprend le concept de Le Vert est éternel en faisant de N’a-qu’un-œil son narrateur unique, celui-ci tenant le journal de la Compagnie du chariot et prêtant de temps en temps son manuscrit à Tremble-Voix pour qu’il puisse utiliser ses talents de dessinateur.

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On se trouve en 1588 et la Compagnie menée par Axelle est alors embauchée par le roi Henri III, Catholique relativement modéré qui est à l’époque en conflit avec Henri de Lorraine, Duc de Guise, à la tête de la Ligue, ultra Catholique, et Henri de Navarre, futur Henri IV, qui est Protestant. C’est la huitième et dernière des guerres de religion en France.
A travers le carnet de N’a-qu’un-œil, on suit les différents mouvements de troupe, on assiste à l’Histoire qui bouge et on continue à deviner le pouvoir de l’Artbon, notamment à travers l’introduction du personnage de Quitte-ou-Double, qui n’est pour l’instant que rapidement présentée mais qui pourrait bien revenir un jour pour nous rapprocher à nouveau de Marseille. Et puis j’ai été ravie de croiser dame Ambre, même si ce n’était que pour un instant, de la Commanderie de Toulouse, elle que j’avais appris à apprécier à travers sa correspondance avec Armand.

Le texte est plutôt court, je suppose que votre intérêt pour son scénario dépendra de votre attachement aux personnages. Je ne pense pas qu’il soit très intéressant à lire pour quelqu’un qui ne connait pas l’univers mais pour ma part j’ai vraiment aimé me replonger au milieu de ces guerres de religion qui ont divisé le France à cette époque.
Le gros point fort c’est tout de même les illustrations qui pour le coup sont très nombreuses et vraiment variées, entre les personnages et les lieux historique. J’ai été contente de voir la Tour Jeanne d’Arc de Rouen et j’ai trouvé le portrait du futur Henri IV vraiment splendide mais ce ne sont que deux exemples parmi beaucoup d’autres.

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Alors, certes, j’aurai surement aimé que ce soit un peu plus long parce que j’aime beaucoup cet univers, mais j’ai tout de même passé un excellent moment de lecture avec un objet d’excellente qualité avec un projet vraiment cohérent et particulièrement soigné.

La Guerre des trois rois
Jean-Laurent Del Socorro  et Marc Simonetti
Actu SF

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3 réflexions sur “La Guerre des trois rois

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