Angleterre, an I. Après la Gaule, l’Empire romain entend se rendre maître de l’île de Bretagne. Pourtant la révolte gronde parmi les Celtes, avec à leur tête Boudicca, la chef du clan icène. Qui est cette reine qui va raser Londres et faire trembler l’empire des aigles jusqu’à Rome ?
J’aime énormément tout ce que j’ai lu de Jean-Laurent Del Socorro. Mais si je voue un culte à Royaume de vent et de colères et si j’ai trouvé Je suis fille de rage excellent, Boudicca est pour moi un petit peu en dessous de ces deux là.
Et donc, dans un parfait esprit de contradiction, c’est de celui-là dont je vais vous parler en premier.
Boudicca est un joli personnage ayant réellement existé. Une chef de clan sur le territoire de ce qui deviendra l’Angleterre, à une période où les Romains débarquent et entendent bien en prendre possession.
On la suit à différents moments de sa vie, depuis sa naissance jusqu’à ce qu’elle bascule dans la légende.
Les sauts temporels empêchent un peu de s’impliquer avec le personnage et c’est d’ailleurs ce que je reproche le plus à ce livre. J’avais envie de vivre une aventure avec elle, de découvrir ce qu’elle a vécu, et si c’est historiquement très précis, je n’ai en revanche pas ressenti d’émotions. Et c’est fort dommage au vu du parcours du personnage justement.
Il y a des passages tout à fait charmants, dans sa jeunesse ou avec ses filles notamment, mais malgré un récit à la première personnage, je suis restée assez hermétique à Boudicca.
En revanche, rien à redire sur le style de l’auteur qui est ici très percutant, vraiment adapté à ce récit de guerre et de petites batailles contre l’ennemi, avec des chapitres très nerveux qui permettent d’enchaîner à toute allure.
Il y a une certaine mélancolie aussi qui se dégage de ce roman, le souvenir d’une époque oubliée qui est parfaitement retranscrite avec énormément de recherches historiques et une petite pointe de mysticisme parfaitement intégrée.
On est dans une histoire dramatique, une période qui marque une charnière dans l’Histoire qui va basculer juste après.
Jean-Laurent Del Socorro prend pourtant le parti de s’interrompre juste avant. Je trouve que c’est un choix osé mais qui permet de laisser à Boudicca sa part de secrets et d’en faire un personnage qui reste encore aujourd’hui bien mystérieux.
Boudicca
Jean-Laurent Del Socorro
ActuSF
Oh je pourrais te conseiller le cycle de Manda Scott….elle consacre 4 tomes a cette heroine…..j’avais lu les 2 premiers…et j’avais vraiment aime….toute une femme historique en tout cas….tu me donnes envie de m’y remettre lala…mais pas avec ce livre…lol
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Il est très rapide à lire pour le coup, et vraiment bien écrit, c’est agréable. C’est juste que j’ai pas trop accroché au personnage et c’est quand même bien dommage
Je note le nom de te série de livres si un jour j’ai envie d’ne apprendre plus sur le personnage 🙂
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Et bin oui pour une heroine c’est bien dommage de passer a cote, dommage….;)….
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Quand j’ai entendu parler pour la première fois de cette femme, je me suis dis que je lirai un livre sur sa vie, mais le côté « sans émotion » me freine beaucoup. Surtout pour ce genre de destin.
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L’auteur l’explique par le fait qu’elle ne sait pas exprimer ses émotions, du coup c’est compliqué aussi pour le lecteur de réussir à compatir à ce qu’elle traverse.
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Je partage également ton avis sur ce roman qui ne m’a pas autant emporté que le précédent de l’auteur. J’ai eu les mêmes problèmes que toi avec l’héroïne et pourtant dieu sait si j’aime la plume de l’auteur et son audace. Cela reste un très beau récit, âpre, mais à qui il manque quelque chose ^^!
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Oui, c’est quand même loin d’être raté ^^’
Juste que je m’attendais à un petit peu mieux alors que j’adore tout ce que j’ai pu lire d’autre de lui.
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