Banana Fish

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New York. Ash Lynx est un garçon d’une beauté exceptionnelle, ultra-fort au combat. A 17 ans, il est déjà chef de bande. Une nuit, un homme abattu par son subordonné lui transmet les mots « Banana Fish » et une adresse. C’est un mot que Griffin, le frère aîné d’Ash, infirme, a souvent mentionné. Au même moment, Ash fait la rencontre d’Eiji Okumura, un garçon japonais venu aux Etats-Unis en tant qu’assistant photographe.

Banana Fish est un manga de Akimi Yoshida publié il y a maintenant bien longtemps dans un style graphique très particulier. En 2018, il a été adapté en animé pour fêter les 40 ans de carrière de son autrice et je l’avais programmé dans mon Challenge séries de l’année dernière.
Il m’a fallu pourtant plus d’un an pour le regarder alors que dans l’ensemble je l’ai trouvé très bon.

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Banana Fish c’est la rencontre entre deux mondes, celui d’Eiji, arrivé à New York en tant qu’assistant pour un journaliste, et celui d’Ash, un jeune homme chef de gang qui ne connait que la violence.
La relation entre les deux personnages est le gros point fort de cet animé. Les deux garçons fonctionnent très bien ensemble, Eiji est plein de soutien, d’innocence, de naïveté et Ash a absolument besoin de la stabilité qu’il lui apporte pour retrouver un peu d’humanité.

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Mais on est dans une univers de gangs, de guerres, de drogue, de clans qui se disputent et toutes les faiblesses sont utilisées par les adversaires. Eiji est clairement celle d’Ash et les épisodes vont consister en un enchaînement de sauvetage de l’un par l’autre et inversement.
Ça en devient parfois un peu lassant, comme si le cycle ne pouvait pas s’arrêter, à un tel point où Banana Fish en devient complètement accessoire pour ne plus être qu’un prétexte à des fusillades, des kidnappings et des alliances avec des personnages secondaires hauts en couleur et qui finissent par devenir des amis.

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Avec des méchants très caricaturaux (Golzine est une pourriture, les bonshommes de l’armée n’ont aucune nuance) et Eiji qui est lui très naïf, ce sont ces alliés qui traversent l’animé qui deviennent les plus attachants, réussissant parfois à se sortir du cercle sans fin de violence.

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Il y a un très bon travail d’adaptation pour transposer l’intrigue à une période plus récente que celle du manga, l’animation est réussie, et les personnages bien caractérisés pour ne pas les confondre les uns avec les autres.
Si je devais chipoter un peu, je ne comprends juste pas pourquoi tous ces gens qui habitent à New York parlent japonais entre eux, ce qui rend très étrange le passage où Eiji apprend quelques mots à Ash.
Mais c’est assez accessoire et Banana Fish est un joli animé avec une fin très cohérente, qui est presque un apaisement.

4 réflexions sur “Banana Fish

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