Game of Thrones 806 – The Iron Throne

Dernier épisode, dernières minutes dans cet univers. Si je n’ai jamais été tendre avec Game of Thrones, je lui reconnais de m’avoir ouvert vers quelque chose de très grand, des livres, une communauté, des décorticages de théories sans fin et, pour cela, elle gardera toujours une place dans mon cœur.
Mais ne nous attardons pas trop sur ces jolies choses, la lutte pour le Trône de Fer est loin d’être terminée et il restait encore à savoir qui allait bien pouvoir s’asseoir dessus.

C’est à un drame en deux actes auquel on a droit cette fois en démarrant avec de la neige ou de la cendre à Port Réal, je n’ai pas réussi à trancher. Je ne vois pas trop l’intérêt à ce que l’hiver arrive à ce moment là alors que le Night King est mort dans l’indifférence générale et pourtant la consistance est assez étrange, comme s’il fallait faire un écho à cette vision de Daenerys chez les Nonmourants, une des rares qui a été conservée dans la série.

Partant de là, j’étais assez persuadée qu’elle n’arriverait jamais à s’installer sur le Trône, mais, mine de rien, j’ai été triste de sa fin. Triste du chemin qu’elle a parcouru pour en arriver là, triste d’avoir cru pouvoir arriver à devenir quelqu’un en Westeros, tout ça pour ça.

Sa fin était assez évidente, je suis contente que ce ne soit pas Arya qui s’occupe du problème mais que Jon le fasse lui-même, même à contrecœur.
Et la suite est très belle, avec Drogon qui détruit ce Trone source de tant de malheur avant d’emporter sa reine loin de ce continent où elle n’aura trouvé que du malheur.

Très logiquement, le deuxième acte est donc consacré à savoir ce qui va maintenant se passer et, pour cela, on ressort Tyrion de son cachot pour en profiter pour faire son procès, une occasion rêvée pour lui de beaucoup parler alors que Ver Gris venait à l’instant de lui interdire. Et alors qu’il a systématiquement foiré tout ce qu’il a entrepris depuis quatre saisons, tout le monde va l’écouter bien sagement.

Pas de démocratie directe, pas de dictature militaire, à la place on a donc Bran. Autant vous dire que je me bidonnais sur mon canapé en voyant ça arriver. Ca donne l’impression que le bonhomme a tout calculé depuis le départ, qu’il a balancé l’ascdence de Jon Snow pour que Daenerys vire cinglée et qu’il n’a rien fait d’autre qu’attendre de moment. Je suis à peu près persuadée que ce n’est pas ce que voulait les scénaristes mais j’ai tellement vu Bran en grand manipulateur qui a tout fait pour en arriver là que Freuxsanglant serait terriblement fier de lui.

Le voilà donc intronisé suite à ce grand conseil où on retrouve tous les personnages secondaires oubliés au cours des années, comme Edmure Tully ou Robin Arryn, ou qui se sont vu attribuer des titres sans qu’on comprenne bien pourquoi, coucou Gendry et charmant prince de Dorne que beaucoup continueront à appeler Quentyn dans leur tête.

Un conseil qui décide donc l’envoi de Jon et ses bouclettes au Mur, puisque c’est bien connu le Mur a été détruit, les Sauvageons sont calmes et il n’y a plus aucune menace dans le coin.
Mais comme tout le monde se fiche du fait qu’il soit un Targaryen, le voilà qui retrouve son copinou Tormund, son petit chien Ghost, et tout plein de gens qui vont le suivre dans de nouvelles aventures.

A l’exception de Bran, Je suis extrêmement satisfaite de ce que deviennent les enfants Stark. Arya part sur son bateau faire le tour du monde et Sansa devient reine du Nord, ce qu’elle mérite plus que tout au monde, mais qui présage tout de même de nombreux conflits politiques qui ne risquent pas d’être réglés par un Conseil restreint regroupant des personnes toutes plus incompétentes les unes que les autres.

Archimestre avec deux enfants, huhuhu.

C’est comme ça que se termine donc Game of Thrones, avec des choix scénaristiques que je trouve pour la plupart bons malgré ce que je peux montrer, mais qui ont été horriblement mal amenés.