The OA – Saison 1

Prairie Johnson a disparu il y a 7 ans et réapparaît soudainement. Si la jeune femme semble mystérieuse et refuse d’expliquer à ses parents et au FBI où elle se trouvait, le plus énigmatique reste qu’elle n’est plus du tout aveugle.

Prairie est surtout obsédée par une quête, celle de retrouver son ami Homer. Pour cela elle va se lier avec 5 personnes de son voisinage et leur raconter son histoire.

Ça fait maintenant un petit moment que j’ai terminé cette première saison et j’ai eu bien du mal à savoir comment vous en parler tant on est face à quelque chose d’étrange, à la fois complexe mais qui pourrait sans doute se révéler aussi très simple.
Je me suis décidée à quand même écrire quelques mots dessus parce que ce serait très dommage de passer à côté.

Prairie Johnson est une jeune femme aveugle, disparue depuis sept ans, qui refait surface en ayant retrouvé la vue.
Elle rassemble autour d’elle un petit groupe de personnes marginalisées, mal dans leur peau, et elle leur raconte son histoire, ce qu’elle a vécu pendant son absence.

Une partie de l’histoire est consacrée à son passé, à ce qu’il s’est passé avant son adoption par les Johnson, à son enfance en Russie et une rencontre mystique qui lui a fait perdre la vue.

Et puis l’autre partie nous parle de sa rencontre avec HAP, interprété par un très bon Jason Isaacs qui  garde dans sa maison isolée tout un groupe de personnes étranges qu’il a kidnappées et sur lesquelles il mène des expériences.

Il est compliqué de savoir dans quelle proportion ce que OA raconte est vrai, si elle invente des choses, si elle croit en ce qu’elle dit ou si elle a tout vécu.

C’est ce qui rend cette série spéciale, elle interroge beaucoup sur la notion de vérité et de croyance et même de secte.
Dans sa façon de regrouper des personnes paumées autour d’elle, OA ressemble parfois à un gourou, et c’est pareil lorsqu’elle leur enseigne une danse secrète lors de laquelle une bonne dose de croyance est nécessaire.
Mais le fait est qu’elle a réellement retrouvé la vue alors qu’elle était auparavant aveugle.
Difficile donc de savoir où se placer par rapport à son récit mais elle donne vraiment envie de la croire, notamment lorsqu’elle raconte sa relation avec Homer que j’ai trouvée particulièrement très jolie.

L’interprétation est donc complètement libre et chacun peut tirer ses propres conclusions sur ce qu’il s’est passé, à la limite entre le génie et le ridicule le plus total.

Il semblerait en tout cas qu’il y ait un plan pour cette série sur plusieurs années, et si vous êtes intéressés, je vous recommande le compte Instagram de la série qui est de toute beauté.