Bilan séries – Novembre 2018

Coucou à tous !

Comme à chaque début de mois, il est temps de faire le point sur mon avancée dans le challenge séries et sur les séries qui se sont terminées ces dernières semaines.
Et si je suis à la bourre un peu partout, j’ai quand même réussi à avancer dans quelques séries !

DU CÔTÉ DU CHALLENGE

 

• Pushing Daisies

Saison 2 – 13 épisodes

Série terminée !
Il faut que je prenne un peu de temps pour revenir sur cette saison qui conclut la série mais, dans l’ensemble, j’ai quand même passé un très bon moment.

• Six Feet Under

Saison 4 – 5 épisodes

Les épisodes étant de nouveau disponibles sur OCS, j’ai profité de faire des combos matchs de foot avec cette série, ça permet d’alléger un peu l’ambiance.

 

ET EN DEHORS DU CHALLENGE

 

• A Discovery of Witches – Saison 1

Diana, une jeune étudiante à l’Université d’Oxford qui se trouve être une descendante des sorcières de Salem, est forcée d’embrasser sa destinée de sorcière lorsqu’elle ouvre par mégarde un livre magique. Elle va alors découvrir un univers surnaturel qu’elle ne soupçonnait pas et va croiser le chemin de Matthew, un vampire de 1500 ans au charme ravageur, avec qui elle va bientôt débuter une histoire d’amour interdite.

Atterrie sur mes écrans un peu par hasard, j’ai pris du plaisir à découvrir l’univers de cette série adaptée d’une saga livresque écrite par Deborah Harkness.
C’est une histoire somme toute assez basique, qui suit le parcours de Diana Bishop, une sorcière qui découvre qu’elle a sans doute bien plus de pouvoirs que ce qu’elle le pensait.

Le volet politique et relationnel entre les différentes factions de sorciers, démons et vampires m’a beaucoup plu, ainsi que les personnages un peu troubles du genre Satu ou Domenico qui en fait roulent pour eux mêmes. J’ai aussi beaucoup apprécié les associés de Matthew, Marcus et Miriam, même si je trouve leur rôle pas assez développé.

Je suis bien plus sceptique sur la recherche du livre et encore plus sur la romance entre Diana et Matthew. Les interprètes sont loin d’être mauvais mais j’ai trouvé que c’était extrêmement niais et que ça parasitait une intrigue générale qui n’avait pas besoin de ça.

En tout cas, la programmation assez tôt dans l’année est une bonne chose puisque j’ai pu regarder la série assez tranquillement avant d’être débordée de partout.

• Strangers – Mini série

Le monde du professeur Jonah Mulray s’écroule lorsqu’il apprend le décès de sa femme, Megan, dans un accident de voiture à Hong-Kong. Bien que cette dernière ait vécu là-bas durant les six mois qui ont précédés la tragédie, Jonah n’est jamais parvenu à lui rendre visite. Une terrible réalité qui s’explique par sa phobie de l’avion. C’est le cœur lourd qu’il décide de traverser les océans afin d’identifier le corps défunt de son épouse. Cependant, au moment de son arrivée, une sombre réalité s’offre lui. Il découvre alors une vaste conspiration dans un univers bien différent de celui des couloirs universitaires…

Regardant à peu près tout ce dans quoi John Simm a mis les pieds, je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle mini série dans laquelle il interprète le rôle d’un homme découvrant que sa femme menait une double vie, mariée et mère de famille à l’autre bout du monde, et qu’elle était sans doute mêlée à un complot qui a mené à sa mort.

C’est peut être un petit peu long pour ce que ça veut raconter mais l’interprétation est très bonne et, si j’ai eu un moment peur qu’on s’embarque dans des conspirations interminables, le choix final de trouver des explications assez intimistes m’a bien plu. Les réponses étaient en fait très simples et c’est très bien comme ça.
C’est pas fou, mais c’est solide et très dépaysant, avec une interprétation impeccable, et c’est sans doute ce que je demande en priorité aux séries de ce genre.

• YOU – Saison 1

Joe, le propriétaire d’une librairie new-yorkaise, devient obsédé par Beck, une jeune femme qu’il a sauvée d’un accident, et qui se trouve être une aspirante écrivaine. Il va alors se servir des réseaux sociaux pour nourrir son obsession, savoir en permanence où elle se trouve et ce qu’elle fait, et tenter de faire tomber tous les obstacles qui pourraient se dresser en travers du chemin de leur possible romance.

Je suis un peu embêtée pour faire un bilan de cette série parce qu’elle est pleine de défauts.
Déjà, le personnage de Beck, qui fascine tant Joe, est terriblement ennuyeux. Du coup j’ai eu du mal à comprendre ce qu’il lui trouvait à moins qu’il aime les gentilles idiotes. Heureusement, il y a eu quelques passages de son point de vue à elle qui ont un peu remonté mon appréciation, mais ce n’était quand même pas hyper folichon.
Et puis il fallait quand même bien souvent fermer les yeux sur la crédibilité du scénario parce qu’il y avait plein de choses qui n’allaient pas.

Heureusement, à côté de ça il y a Joe, qui est un personnage assez fascinant, au centre de l’action donc plus ou moins le héros de la série alors qu’il est un dangereux psychopathe.
C’est sans doute facile de finir par s’attacher à lui mais il ne faut jamais perdre de vue ce qu’il est.

On est donc dans quelque chose d’assez étrange, à se prendre parfois d’affection pour un personnage complètement cinglé, et dans lequel, malgré des failles scénaristiques énormes, il y avait un bon dynamisme et un suspens qui tenait la route.

Je vous ai aussi parlé de la saison 2 de Castlevania par ici et de Going Postal par ici, et j’espère avoir le temps de vous écrire mes billets sur les saisons 1 de Chilling Adventures of Sabrina, Ad Vitam et Skam España dans les prochains jours.