Bilan séries – Mai 2018

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Coucou à tous !

Comme à chaque début de mois, il est temps de faire le point sur mon avancée dans le challenge séries et sur les séries qui se sont terminées ces dernières semaines.
Je ne suis pas vraiment contente du challenge, j’ai tout juste réussi à avancer dans une série, mais il y avait beaucoup de fin de saisons du côté des hebdomadaires, qui m’ont largement occupées pendant ce mois.

DU CÔTÉ DU CHALLENGE

  • Voltron: Legendary Defender

Saison 2 – 12 épisodes

Et voilà, c’est tout. J’ai tout de même réussi à terminer cette deuxième saison dans le courant de la semaine, mais je n’ai pas eu le temps d’écrire encore mon article dessus.

ET EN DEHORS DU CHALLENGE

  • The Big Bang Theory – Saison 11

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Ça fait bien longtemps que cette série ne me fait plus rire mais je n’arrive pas à m’arrêter de la regarder alors que j’ai tant avancer dans les saisons.
Cette onzième saison n’a pas bouleversé le schéma habituel alors qu’il y avait pourtant beaucoup de choses possibles.

L’interprète de Bernadette étant enceinte, le personnage s’est donc aussi retrouvé dans cette situation et tant pis pour le fait que le couple venait tout juste d’avoir un bébé et était au bord de la crise de nerfs, jamais le mot avortement n’a été prononcé.
Pour le couple Leonard et Penny, il ne s’est juste absolument rien passé, ou en tout cas rien de suffisamment marquant pour que je le retienne.

J’ai eu un instant l’espoir de voir Raj se bouger un peu et rencontrer de nouvelles personnes. Il a bien commencé à fréquenter une collègue de Bernadette (complètement disparue au cours de la saison) et a trouvé un nouvel emploi au planétarium mais au final, son plus gros changement aura été d’arrêter de se lisser les cheveux.
Quant à Stuart, il a embauché une nouvelle vendeuse à la boutique de comics.

Le statu quo est donc solidement installé, le gros changement de cette saison étant le mariage de Sheldon et Amy, même si cette intrigue n’intervient qu’à peu de reprise.

Passant plus de temps à rire de ses personnages qu’à rire avec ses personnages, cette série manque en plus de suivre ses intrigues sur le long terme et se centre bien trop sur des dynamiques vues et revues.
En espérant que la douzième saison soit la dernière, parce que je ne suis pas certaine de réussir à continuer bien longtemps comme ça.

  • Superstore – Saison 3

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Les deux seules sitcoms que je regarde ce sont terminées à peu de jours d’intervalle et si j’aime bien mieux Superstore que The Big Bang Theory, il y a tout de même des choses qui me dérangent aussi dans celle là, à commencer par la propension de la série à beaucoup trop se moquer d’Amy. Certes, elle mérite bien souvent ce qui lui arrive mais il y a des limites à tout et j’ai parfois plus grincé des dents que ri.

Je suis de moins en moins adepte des saisons à plus de 20 épisodes, ça implique forcément des épisodes un peu inutiles mais le gros point noir de cette série est que je trouve qu’elle n’arrive pas à terminer ses petites histoires hebdomadaires.
En revanche, les intrigues au long court sont très bien gérées, avec deux employées enceintes, une nouvelle directrice régionale et l’introduction du personnage de Kelly a apporté un peu de dynamisme bienvenue.

Les personnages sont de toutes manières un des gros points forts de la série, je m’amuse bien avec eux et je serai bien entendu présente pour la suite de leurs aventures l’année prochaine.

  • Berlin Station – Saison 1

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Berlin Station fait partie de ces séries qui atterrissent un jour dans la liste sans fin des séries à voir un jour et qui y restent bien trop longtemps. Pourtant, j’avais beaucoup apprécié le pilote à l’époque de sa diffusion et je vous en avais d’ailleurs parlé par .
Il a donc fallu l’occasion d’une diffusion à la télévision française pour que je me décide à la regarder et ça a été une vraie réussite.

La série d’espionnage n’est pas un genre que j’affectionne particulièrement, mais il y a ici tout ce qu’il faut pour être embarqué à la suite de Daniel Miller, envoyé dans l’antenne berlinoise de la CIA pour y débusquer une taupe qui s’amuse à balancer beaucoup trop d’informations à la presse locale.
C’est un peu complexe à suivre au départ, le fait que les personnages étant pour la plupart des blancs d’une cinquantaine d’années n’aidant pas à les différencier les uns des autres.

Pourtant, je me suis vraiment prise au jeu même si démasquer Thomas Shaw n’est pas le plus compliqué puisqu’on nous donne son identité très rapidement.
Mais là où la série réussit vraiment son coup c’est qu’elle réussit à nous le rendre attachant, la CIA ayant une fâcheuse tendance à abandonner ses agents doubles et ses indicateurs quand elle n’en a plus besoin, quitte à les envoyer à une mort certaine.

J’en étais donc arrivée à un point où j’avais presque envie de le voir réussir alors qu’avec Richard Armitage face à lui, j’aurai plutôt dû marcher à fond de l’autre côté.
C’est prenant, très actuel, sans débauche de gadgets en tout genre mais, au contraire, très ancré dans la réalité, avec des personnages pas forcément des plus sympathiques.
Bref, c’est une vraie réussite pour peu que vous appréciez ce genre de série.

  • Unforgotten – Saison 2

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J’avais adoré la première saison de cette série que j’ai retrouvée avec énormément de plaisir.

On reprend le même concept qu’en première saison avec la découverte d’un corps depuis longtemps dissimulé, ce qui vient bouleverser la vie de gens très différents et qui n’avaient aucune raison de se rencontrer.
C’est encore une fois brillant, avec des personnages qui se croisent et des vies qui défilent.
C’est une enquête policière qui peut paraître classique, avec ses éternels suspects, mais qui réveillent forcément des souvenirs douloureux tout en se mêlant avec un présent qu’il faut aussi gérer.

La conclusion peut sans doute porter à discussions, elle est très engagée moralement mais elle remet vraiment l’humain au centre de la discussion.

Et puis la série a toujours des acteurs fabuleux, Nicola Walker et Sanjeev Bhaskar bien entendu, mais avec en plus cette année Adeel Akhtar, Rosie Cavaliero et un impeccable Mark Bonnar.

  • Gotham – Saison 4

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Gotham est toujours une des premières saisons à reprendre et une des dernières à se terminer, avec des intrigues extrêmement longues, à tel point qu’il est bien difficile de faire un bilan de fin d’année tant j’ai parfois du mal à me souvenir de ce qu’il s’est passé.

Difficile de se rappeler maintenant à quel point j’ai pu détester l’intrigue de Sofia Falcone, alors que j’ai râlé tellement de temps devant, et toute cette histoire avec le Professor Pyg.

Si certains auront fait du surplace tout au long de la saison, à l’image d’Oswald par exemple, d’autres auront bien bougé, et pas toujours pour le mieux.
C’est amusant de se souvenir que Bruce avait commencé la saison en voulant devenir justicier mais qu’avec sa grosse crise d’adolescence au milieu, ce n’est que dans le final qu’il finit par se bouger pour de bon.
Il faut dire que Ra’s al Ghul et la Ligue des Ombres ont été présents en pointillé toute la saison, mais à l’arrivée on retiendra surtout le retour de Jerome et sa transmission de flambeau à Jeremiah. La série n’a jamais été meilleure que quand elle assume le côté très délirant de certains de ses personnages et elle devrait sans doute oublier tout le reste.

Quelques jalons ont été posé du côté de Ed et Lee et des Narrows, et j’ai trouvé l’ensemble assez intéressant même si l’association de ces deux personnages me semblait plutôt saugrenue au premier abord.
On a aussi un peu tourné autour d’Ivy, qui a eu droit à une troisième interprète, mais sans que ça ait beaucoup d’impact

A un niveau très personnel, je regrette que Victor Szazs est peu à peu disparu des écrans, mais Anthony Carrigan étant occupé avec le tournage de Barry, c’est sans doute un peu logique.
Mais tout personnage, même mort, étant voué à revenir à un moment ou un autre dans la série, je ne me fais pas trop de soucis pour lui et je suis persuadée qu’on le retrouvera l’année prochaine dans ce qui sera la dernière saison de la série.

  • Barry – Saison 1

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Si cette série ne m’attirait pas vraiment à l’origine, j’ai finalement passé une très bonne saison à la visionner, tant elle est portée par son interprète principal Bill Hader, plus connu jusque là pour sa participation au Saturday Night Live.

L’histoire se charge de suivre Barry, un tueur à gage un peu au bord du rouleau qui décide de se reconvertir dans le théâtre mais qui n’arrive pas à abandonner son ancienne vie.
Même si dans le fond il ne s’agit que de suivre un bonhomme au tournant de sa vie qui doit faire des choix pour son propre avenir, ça donne un mélange assez détonnant de deux univers qui ne se ressemblent pas du tout et un côté très loufoque avec des personnages saugrenus.

Malheureusement, je n’ai pas du tout accroché à la partie Théâtre, les protagonistes étant plus horripilants qu’intéressants.
Toute la partie sur les groupes rivaux était par contre super chouette, avec de forts personnages, des retournements de situation en pagaille et très farfelus et Anthony Carrigan.

Même si elle se termine avec un retournement de situation, la série aurait sans doute pu s’arrêter là mais elle sera de retour pour une deuxième saison.

  • Rise – Saison 1

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Avec un thème tournant de la comédie musicale et le retour de Jason Katims en tant que producteur, cette série a constamment été comparée à Glee et Friday Night Lights mais j’ai sans doute eu la chance de n’avoir vu ni l’une ni l’autre avant celle là.

J’en ressors quand même avec un sentiment étrange parce que la quasi totalité des personnages m’ont tout de même insupportée, à un point où je n’en avais plus rien à faire de ce qui pouvait leur arriver.
Il faut dire que le personnage principal était absolument imbuvable, et que je me fichais complètement des malheurs qui arrivaient à deux des acteurs vedettes.

Pourtant, d’autres ont réussi à me toucher comme Tracy, la responsable de la pièce évincée par Lou, Simon et Jeremy, Maashous et son prénom que je devais vérifier à chaque fois avant de l’écrire ou encore Gordy.
Et Gordy partait de très loin parce que son problème d’alcoolisme ne m’intéressait pas du tout avant que je me rende compte que j’aimais quand même bien le bonhomme.

Il y avait sans doute beaucoup de mauvais dans cette série, trop de personnages, trop de malheurs qui leur arrivaient, trop de laxisme dans la direction de l’établissement qui laissait faire n’importe quoi, trop de Lou qui prenait sa pièce pour le centre du monde, trop d’élèves qui acceptaient de tout sacrifier pour lui, trop de la même chanson qui tournait en boucle.
Mais l’ensemble était sympathique et très bien joué, et l’intrigue principale est correctement terminée, ce qui suffit pour mon bonheur.

  • Siren – Saison 1

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Tous les printemps, je me retrouve à regarder une série en me demandant pourquoi je me l’inflige et en me promettant de l’abandonner à chaque épisode.
Après Famous in love et Beyond, cette année c’est tombé sur Siren et son histoire de … sirène. Bravo.

C’est mal joué, mal filmé, avec des rebondissements inutiles et une intrigue qui se traîne beaucoup trop longtemps.
En plus, mon personnage préféré ne sert à rien et disparaît la moitié de la saison et il y a une espèce de triangle amoureux un peu bizarre qui se met en place et je déteste ça.

Je reconnais tout de même que la première partie de saison tient à peu près la route et que c’est une bonne chose d’avoir redonné un peu de dangerosité aux sirènes en arrêtant d’en faire des petites choses fragiles juste bonnes à charmer les humains.
En revanche, toute la deuxième moitié est vraiment inutile et donne l’impression de faire du surplace, d’autant plus que je n’ai pas compris où tout ça voulait en venir.

  • Arrow – Saison 6

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La très bonne nouvelle de cette sixième saison d’Arrow, c’est que les flashbacks ont enfin disparu.
La mauvaise nouvelle, c’est à peu près tout le reste.

Depuis deux saisons, les scénaristes ont voulu nous convaincre qu’Oliver devait sortir de sa solitude et se construire une équipe, s’ouvrir à d’autres et un peu déléguer.
Les choses démarraient plutôt bien puisqu’à la suite du final de la saison 5, il hérite de William, son fils qu’il ne connaissait quasiment pas jusque là. J’étais prête à râler après ce gamin inutile mais dans l’ensemble il a plutôt bien tenu sa place, boudant aux bons moments et s’entendant beaucoup trop facilement avec Felicity.
Oliver décide donc de se consacrer à son rôle de père et de maire de la ville et de déléguer le masque à Diggle.

Le problème c’est que cette bonne résolution ne tient pas bien longtemps et qu’il se retrouve rapidement à reprendre son arc.
A partir de là, il s’est continuellement enfoncé dans la stupidité la plus totale, se mettant à dos absolument tout le monde jusqu’à ne garder près de lui que Felicity, coincée par son mariage avec cet imbécile.
Je sais que la deuxième équipé est peu appréciée, mais j’aime Curtis, j’apprécie beaucoup Dinah et je ne vois comment on peut reprocher à Rene de faire passer sa fille avant Oliver quand lui-même aurait très certainement fait la même chose.
Je me suis donc délectée à le voir se faire jeter par tout le monde, y compris par Dig.

Cette intrigue était tout de même beaucoup trop longue, au point de parasiter complètement le méchant de la saison, qui n’était en fait pas tout seul.
Cayden James est le pirate informatique sauvé par Helix et il est très mécontent envers Green Arrow qu’il accuse d’avoir tué son fils adoré. Il a donc monté une équipe autour de lui, composée de Black Siren, Ricardo Diaz, Anatoly et Vince et il va pourrir la vie de tout le groupe pendant un bon moment avant qu’il ne meure, tué par Diaz qui se révèle être le grand méchant derrière tout ça.

Celui-ci a aussi un plan bien trop compliqué pour faire tomber Oliver puisqu’il veut s’en débarrasser de manière légale alors que le tuer serait quand même bien plus simple.
Mais au moins il est bon en tant que méchant, même s’il se trimbale avec lui bien trop de poids lourds puisqu’à peu près tout le monde le trahit.

Ce résumé de la saison est déjà bien trop long, à l’image de la série, sachez donc juste qu’au milieu de toutes ces intrigues inutiles, Thea finit par quitter la ville en compagnie de Roy et Nyssa, et que Quentin meurt.
Comme je suis très faible et que j’aime beaucoup les super crossover de l’Arrowverse, je serai donc quand même là l’année prochaine, même si je commence à en avoir un peu marre.

  • The Flash – Saison 4

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Après une saison 3 très plombante, Flash avait décidé de commencer celle-ci avec un peu plus de légèreté ce qui est une très bonne idée. Retrouver un peu du fun qui avait fait les débuts de la série était très agréable, notamment grâce au personnage de Ralph, ancien inspecteur de police, qui porte à peu près tout le volet émotionnel de la saison sur ses épaules.

Pour une fois, le grand méchant n’est pas un speedster, mais Clifford DeVoe, un génie qui a des plans très compliqués pour arriver à un objectif super flou qui n’est dévoilé que très tardivement dans la saison.
Il est donc difficile de s’impliquer un minimum dans cette histoire puisqu’on ne sait simplement pas ce qu’il cherche à faire.

Du coup, on a le temps de suivre les personnages réguliers, et autant dire que ce n’est pas forcément glorieux.
Barry et Iris vont se marier, on nous l’a rabâché tout le début de saison histoire de nous appâter pour le crossover, et c’est sans doute une bonne chose. Par contre, Iris ne fait plus rien de ses journées, ne travaille plus, et n’a pas d’amis puisque les personnes invitées à son mariage sont les potes de Barry et des copines de Caitlin. C’est d’une tristesse affligeante mais peu étonnante quand on sait à quel point le personnage n’existe pas en dehors de sa relation avec Barry.

Les autres relations amoureuses en voient un peu de toutes les couleurs, Wally et Jesse se séparent avant que Wally décident de partir avec les Legends, Cisco et Gipsy se séparent mais je ne sais plus pourquoi, et Cecile et Joe attendent un enfant.
Caitlin perd ses pouvoirs de Killer Frost en fin de saison, quant à Harrison Wells, le pauvre ne sert pas à grand chose, ce qui me désole quand on sait à quel point le personnage peut être génial.

L’exécution de la saison est dans l’ensemble assez mécanique, il y a un certain nombre de meta humains sur lesquels il faut mettre la main avant DeVoe et sa femme, mais l’équipe échoue à chaque fois jusqu’à ce que Marlize trahisse son mari.
Rien n’est crédible dans le plan final, mais c’est un soulagement de le voir arriver, tout comme c’est un soulagement de voir Ralph survivre et avoir l’espoir de le retrouver l’année prochaine.

  • Riverdale – Saison 2

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N’y allons pas par quatre chemins, cette deuxième saison de Riverdale a été une véritable plaie à suivre.

L’idée de base d’un justicier dans la ville, Black Hood, cherchant à éliminer tous les pêcheurs était pourtant sympathique au premier abord mais l’exécution en a été plus que pénible puisque l’intrigue a été oublié pendent une moitié de saison pour s’occuper de tout autre chose.

Commençons donc par cet autre chose, les affaires de mafieux de la famille Lodge dans laquelle Archie va se retrouver embarquer, quand il n’est pas occupé à monter une milice d’auto défense.
C’est totalement inintéressante, tout le monde a dû gueuler sur la stupidité d’Archie et tout ça n’est à aucun instant crédible.
C’est long et pas du tout intéressant.

Le psycho drama de la famille Cooper m’a un peu plus plu, avec le retour du fils caché d’Alice et FP, le bien nommé Chic. Il était complètement creepy et il a poussé sa famille à faire n’importe quoi, du coup je l’ai beaucoup aimé, même si à l’arrivée sa storyline aboutit sur rien du tout.

Du coup, revenons sur le cas Black Hood et sa moralité plus que changeante. Le brave bonhomme se lance donc dans une chasse aux pêcheurs de Riverdale et s’attaque successivement à Fred (trois fois), Midge (deux fois), Miss Grundy, Cheryl, Hermione, Chic et Moose, le tout pour un résultat plus que décevant. Certes, il y a une feinte sur la fin (qui se termine hors écran, voilà l’intérêt …), mais avec un résultat de deux morts et demis dans cette liste, l’efficacité n’est pas vraiment au rendez-vous.
Et dans une ville toute pourrie comme Riverdale, je me demande bien ce qu’on peut reprocher à Fred (qui n’a trompé personne, ce n’est pas lui qui était marié) ou à Midge à l’exception d’un peu de consommation de drogue.

La révélation de l’identité du coupable est elle aussi très décevante, mais Black Hood aura au moins permis d’un peu s’amuser au cours de la saison, ce qui n’est pas le cas de tout le reste.

Petit tour rapide sur les autres personnages, le quatuor principal est soporifique et ennuyeux au possible et les personnages secondaires n’existent plus.
Je ne sais même plus à quel moment mais les Pussycats de Josie ont tout simplement disparu de la circulation, Kevin est transparent, Reggie, Moose, Midge, Ethel, tous ces gens ne servent à rien.
J’enlève de cette liste les Serpents du Southside parce que je les aime bien. Sweet Pea, Toni, FP et Fangs ne sont pas plus utiles que les autres mais ils sont très choupi dans le fond et je me suis un peu attachée à eux.
A eux et à la romance entre Toni et Cheryl qui sauve un peu une saison nageant dans le grand n’importe quoi puisqu’il y a quand même un camp de conversion tout à fait illégal dans cette intrigue et tout le monde s’en fiche.

Riverdale gagnerait à réduire la durée de ses saisons histoire de ne pas traîner en longueur des intrigues pourtant intéressantes mais dont on ne voit pas la fin. Elle gagnerait aussi à sortir de son éternel quatuor chiant comme la pluie pour se focaliser sur les personnages secondaires, mais ça c’est peut être beaucoup lui demander.

  • Timeless – Saison 2

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Sauvée de justesse après son annulation l’année dernière, Timeless est revenue plus en forme que jamais avec un changement d’ennemi.
Flynn étant passé du côté de nos héros, il a donc désormais rejoint l’équipe plus que réduite composée de Jiya, Mason, l’agent Christopher et, bien entendu, Lucy, Wyatt et Rufus.

Face à eux, Rittenhouse apparaît comme un ennemi très organisé, même si pour être franche, je n’ai pas vraiment compris ce qu’ils cherchaient vraiment à faire.
Ce n’est pas très important parce que l’ensemble est vif, plein d’humour et d’inventivité et permet de découvrir des pans méconnues de l’Histoire.

Il y a du drama, du fun, des confrontations familiales, des visions et l’ajout d’un quatrième siège dans la machine permet de nouvelles dynamiques et de ne pas tomber dans la routine.
Tous les personnages ont leur moment à eux pour briller et le format resserré permet de ne pas perdre trop de temps dans des digressions inutiles.
Il y a bien des triangles amoureux qui m’ont fait lever les yeux au ciel et des trahisons plus que prévisibles, mais l’ensemble est très frais et plein de bonne humeur et j’espère qu’on pourra retrouver toute l’équipe pour une troisième saison.

  • Krypton – Saison 1

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Contrairement à beaucoup de monde, je partais très sceptique avec cette série censée raconter le passé de Krypton, planète sur laquelle Superman verra le jour.
Je connais SyFy et si je sais qu’ils réussissent parfois leur coup, ils ont bien souvent tendance à se vautrer dans ce genre de choses.

La série est d’ailleurs assez caractéristique de ce qu’ils proposent à l’habitude, avec des intrigues un peu faiblardes quand il s’agit de traiter de politique, des pans entiers de leur scénario qui tiennent par miracle, des acteurs au charisme d’huître mais aussi des personnages secondaires très sympathiques et une volonté bienvenue de nuancer certains caractères. Je pense notamment à Nyssa-Vex qui aurait pu se contenter d’être une garce froide et qui est en fait très joliment développée.

Comme à mon habitude, je me suis bien trop attachée à certains personnages qui disparaissent trop vite de la circulation mais je me connais et je sais que je ne referai jamais.

C’est balisé et on sait où on va, mais par moments la série ose des choses joliment surprenantes.
C’est souvent cheap, les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur, le tournage se fait dans des tunnels et sur fond vert, c’est du SyFy dans toute sa splendeur et ça a un petit côté attachant.

  • Agents of  SHIELD – Saison 5

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J’avais complètement oublié que cette saison d’Agents of SHIELD s’était terminée ce mois-ci, heureusement que le bilan de Shipou a réussi à me le rappeler.
IL faut dire que j’avais beaucoup aimé la première partie de la saison, la série partant dans un voyage temporel et incorporant beaucoup d’éléments de science-fiction et quelques nouveaux personnages très bons, comme le méchant Kasius et sa redoutable bras droit.

Le retour au présent est moins percutant, l’équipe retombe dans une certaine routine et il n’y a plus grand chose qui sorte de l’ordinaire si on excepte le personnage de Deke, qui apporte un peu de légèreté, et Fitz, toujours soutenu un acteur absolument incroyable.
Le centième épisode m’a un peu déçue, tout comme le fait que le lien avec Avengers ne soit pas vraiment fait ou que la boucle temporelle soit relativement foireuse et HYDRA en opposant est assez redondant. Heureusement en fait que Talbot a fini par se transformer en méchant, ça m’a un peu réveillée, il avait vraiment la classe en Gravitar.

Il faut aussi dire que je n’en peux plus de leur logique pacifiste à tout prix, comme si une bataille pouvait se faire sans victime.
Je pense que j’aurai aimer que la série s’arrêt ici, tout avait d’ailleurs été fait dans ce sens et je n’aime pas voir les séries trop s’éterniser.

Je termine rapidement cet article bien trop long en rajoutant la saison 3 de Hap and Leonard dont le billet est ici, et la mini série Kiss me first, qui est ici. J’ai également terminé la première saison de The Rain, j’essaierai d’en faire un billet dans les prochains jours.

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3 réflexions sur “Bilan séries – Mai 2018

  1. et bin tu as vu Berlin Station…oui vraiment toute une serie bien prenante…et la 2eme annee est tout aussi bien d’ailleurs…
    Bon Krypton je pense m’arreter lala…bien que je voudrais connaitre le devenir de certains personnages…mais cela me semble tellement le genre de series ou le scenario se fait au jour le jour….
    et Gotham, la prochain saison est la derniere et elle parait epique car elle s’appuie sur zero year….bref cela peut etre interessant….;)

    J’aime

  2. Je suis entièrement d’accord avec toi sur TBBT et Superstore.
    Berlin Station, je vais la commencer (et la finir j’espère) ce mois-ci?
    C’est vrai que la storyline sur Sofia Falcone a été bien chiante dans Gotham et heureusement qu’on en a été débarrassés. Et c’est vrai que la période sale gosse de Bruce a éclipsé le fait qu’il était devenu un justicier en début de saison. Et je suis d’accord avec toi que la série est excellente quand elle s’attarde sur ses persos délirants.
    Dans Arrow, j’aime Curtis et Rene (un peu moins Dinah) mais je fais partie de ceux qui pensent qu’ils ont été pénibles à tout mettre sur le dos d’Oliver dans leur guéguerre sans fin (ce qui a pas mal plombé la saison).
    Dans The Flash, c’est vrai qu’Iris n’a pas d’amis et n’existe pas en dehors de son mari, c’est super triste. Et je suis ravie que Ralph soit vivant car c’est la meilleure chose qui soit arrivée cette saison (comme Julian était la bonne surprise de la saison précédente).
    Timeless, je ne reviens pas dessus, j’espère qu’on aura une saison 3, je suis trop fan de Flynn.
    Et je suis aussi d’accord avec toi sur Agents of Shield, j’ai énormément aimé la saison, mais j’ai préféré la première partie dans l’espace à la seconde et le sempiternel retour de Hydra. Heureusement que le choupi Deke a suivi !

    Aimé par 1 personne

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