Alors qu’ils croyaient que le vaccin avait été détruit, Ian et Grant retrouvent Becky et découvrent qu’il n’en est rien. De nouveau poursuivis par le Network, ils apprennent la teneur du nouveau plan et la réalité de la grippe russe.
Cette deuxième saison démarre avec un épisode étrange, que j’ai adoré.
Il s’agit de revenir sur les débuts de Janus, avec la rencontre entre Philip Carvel et Milner, interprétés par Tom Burke et Rose Leslie.
C’est plutôt étrange de lancer ce flashback à ce moment là mais j’ai trouvé que ça éclairait beaucoup de points laissés en suspens et permettait de remplir des blancs dans le scénario.
Ça offre aussi une jolie scène de torture à base d’arrachage d’ongles, tout à fait délicieuse.
Le reste de la saison revient au présent et au Network qui cherche à lancer son épidémie de grippe qui sera suivie par une vaccination généralisée piégée.
Leur problème, c’est que Carvel a fait un ajustement inconnu dans l’injonction de Janus de sa fille et qu’ils voudraient bien savoir de quoi il s’agit avant de stériliser une bonne partie de l’humanité.
Quant aux autres personnages, ils tentent de retrouver une vie la plus banale possible, mais Ian et Grant font profil bas en étant persuadés que Milner est de leur côté, Becky est toujours prête à tout pour avoir des doses de son médicament, Dugdale est devenu président de Corvadt et Wilson se fait recruter par le Network.
Quand Arby reçoit la visite de Lee, tout le monde se retrouve bien vite en cavale, en compagnie d’un scientifique rom qui donne l’impression de ne rien comprendre à ce qui se trame au tour de lui.

Palpatine a décidé de se joindre à la partie.
On se retrouve donc un peu dans le même schéma que la première saison, à part qu’on sait désormais bien mieux quels sont les objectifs de chacun.
Ça n’empêche pas d’assister à quelques retournements de situation plutôt bien trouvés, et à des personnages toujours autant à la limite de craquer, même si j’en suis arrivée à un point où je ne supportais plus Jessica.
Certains personnages sont également un peu redondants avec ce qu’ils étaient déjà en première saison, mais l’évolution de Wilson est elle plutôt bien foutue tandis que celle de Pietre est assez touchante.
Reste que la technique est toujours impeccable. Utopia est visuellement une des plus belles séries que j’ai pu voir, bien loin des teintes monotones qu’on croise habituelles dans les productions britanniques.
La série a été annulée sur une fin qui apportait beaucoup de révélations mais qui ouvrait aussi d’autres pistes, et c’est d’autant plus dommage qu’il ne manquait pas grand chose pour avoir une conclusion.
bon deja l’arrachage des ongles ce n’est pas pour moi (je ne pourrais jamais etre resistante)….et le fait que cela soit annule, je passe mon tour…dommage quoi….
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