Londres, 1814 , dernière foire hivernale, dernier jour avant le dégel.
Le TARDIS a décidé d’amener le Docteur et Bill dans le passé.
J’aime quand les aventures du Doctor se suivent, quand le TARDIS n’en fait qu’à sa tête et refuse de le ramener à son point de départ pour l’attirer dans un endroit où on a besoin de lui.
C’est quelque chose qui se faisait beaucoup dans l’ancienne série, ou encore avec Rose, et qui m’avait beaucoup manqué.
On continue à redécouvrir les règles à travers les yeux de la compagne. Si le procédé peut sembler un peu du rabâchage pour ceux qui suivent la série avec assiduité, je trouve que c’est plutôt bien fait.
D’abord parce que ça permet à d’autres personnes de se raccrocher à la série sans devoir regarder les neuf saisons précédentes, mais aussi parce que je ne sens pas trop de redites.
Les questions posées sont pertinentes et Bill le fait avec beaucoup d’à propos.
En ce qui concerne l’intrigue, un monstre marin est enchaîné au fond de la Tamise et un gros vilain aristocrate lui offre des pauvres gens en offrande pour récupérer ses excréments et les transformer en énergie.
C’est un schéma déjà vu dans d’autres épisodes (j’ai très vite pensé à The Beast Below par exemple mais aussi à Meat de Torchwood) mais, encore une fois, c’est assez solide pour tenir la route et permettre au Docteur de nous sortir un joli petit discours dont il a l’habitude.
Human progress isn’t measured by industry. It’s measured by the value you place on a life. An unimportant life. A life without privilege. The boy who died on the river, that boy’s value is your value. That’s what defines an age, that’s… what defines a species.
Si l’ensemble manque sans doute un peu d’audace et de folie, le retour du papier psychique était sympathique, le travail sur les costumes était très réussi et le mystère du coffre fort est lui toujours présent.
Et c’est Nardole qui se trouve préposé à la garde de ce qui semble être une prison de laquelle quelqu’un cherche à sortir.
J’ai trouvé cet épisode encore une fois très bien, de l’humour et du sérieux et une Bill toujours très sympa qui a l’air de s’éclater. J’aime bien qu’on revienne aux fondamentaux de la série et qu’on soit moins dans la tragédie (pour le moment).
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De toutes manières ça aurait fait bizarre d’embarquer la petite nouvelle direct dans de la grosse tragédie. Je suppose qu’on finira par y retomber mais pour l’instant je m’amuse beaucoup avec ce retour de la légèreté.
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