Hit the floor – Saison 2

Alors que le championnat est loin d’être terminé, des changements ont lieu au sein des Los Angeles Devil, que ce soit dans l’équipe de basket comme dans celle des danseuses.

Personne n’est à l’abri d’un scandale. Ou encore pire.

Je ne pensais pas qu’il était possible de faire plus soapesque que ce que la série avait fait lors de la première saison. Et pourtant …
On s’était laissé sur la mort de Mia et la victoire apparente d’Oscar, qui avait réussi à garder son meilleur joueur dans son équipe, à se débarrasser de la directrice des danseuses et à faire construire son nouveau gymnase.

La nouvelle saison démarre sur des chapeaux de roue avec d’entrée la mort d’Olivia, qui a laissé derrière elle des enveloppes rouges accusant certaines personnes de cacher des choses peu recommandables. C’est un personnage que j’avais appris à aimer et, même si dans le fond elle roulait surtout pour elle-même, c’était un peu la seule sur qui on pouvait compter. Ça m’a donc fait beaucoup de peine mais, dans le même temps, ça a dynamisé un peu l’intrigue.

Mais ce n’est pas la seule nouveauté puisqu’un nouveau joueur débarque. Zero est grand, blond, pas plus dégourdi que ce que ses airs de benêt peuvent le laisser paraître et il apporte dans ses bagages Jude, son agent, qui est aussi le fils d’Oscar.

Rajoutons à la liste des nouveautés Lionel qui, contrairement à ce que son nom l’indique est la future ex-femme de Pete Davenport. C’est un personnage qui est difficile à cerner, qui parait complètement à côté de la plaque pendant longtemps mais qui réussit parfois à avoir des accès de lucidité sur elle-même assez étonnants qui poussent à la trouver touchante.

Avec Sloane qui est devenue la nouvelle directrice des danseuses et German qui est engagé comme coach adjoint, tout tourne désormais encore plus autour de l’équipe et aucun espace vers l’extérieur n’est ouvert, ce qui donne quelques fois l’impression de suffoquer.

Ce sentiment est encore renforcé par les multiples relations amoureuses entre personnages.
Ce n’est pas compliqué, tout le monde fricote avec tout le monde et c’est parfois fatiguant.
Au bout du vingt-cinquième revirement dans la vie amoureuse de Pete, je n’avais plus qu’une seule envie, celle qu’il se noie dans son alcool.
Même chose pour Ahsha, dont la relation avec Derek aurait du s’arrêter bien plus tôt, au moment elle découvre qu’il a caché de la drogue dans son sac, au lieu de continuer droit dans le mur quelques épisodes plus tard.
Concernant Zero et Jude, ça donne l’impression de sortir un peu de nulle part, parce qu’il fallait réussir à occuper les personnages qui se retrouvaient célibataires à ce moment-là. Mais ils sont mignons alors ça passe plutôt bien, d’autant plus qu’il peut y avoir des développements intéressants de ce coté-là.

Au delà du soap et des chorégraphies (toujours impeccables, il n’y a rien à reprocher à la série sur ce point), il y avait tout de même une intrigue à résoudre, laissée en suspens à la fin de la saison précédente.
Cette fois, la mort de Mia semble définitivement réglée. Mais je me méfie tout de même, on n’est jamais à l’abri d’un retournement de situation, d’autant plus que j’ai du mal à voir quel intérêt Oscar pouvait trouver à sa disparition.
Quant à la mort d’Olivia, les suspects sont nombreux et tout le monde parait coupable à un moment ou à un autre à cause des enveloppes. Autant dire que j’ai soupçonné à peu près tous les personnages et que la révélation finale m’a plus que surprise et j’ai hâte d’en apprendre un peu plus.

Si Hit the floor est une série très inégale et parfois agaçante, elle a tout de même en elle de très bonnes idées et des personnages qui savent être drôle.
A ce titre, Kyle mérite sans doute la palme et j’ai adoré suivre toutes ses aventures, qui seront je l’espère toujours aussi farfelues dans la prochaine saison.

• Saison 1

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